Bilinguisme

de limite d’âge au-delà de laquelle il est impossible d’apprendre une autre langue. Le bilinguisme est un phénomène complexe. Un mythe très répandu est qu’une personne bilingue possède les deux langues à égalité ; en réalité, il est rare qu’il y ait un équilibre entre les deux. De même, toutes les personnes bilingues n’ont pas les mêmes compétences puisqu’il existe de multiples formes de bilinguisme. Certaines personnes s’expriment dans les deux langues comme des locuteurs de langue maternelle

l’on décida de maintenir la situation telle quelle jusqu’à ce que les bases de l’université tunisienne soient consolidées et les structures de l’enseignement national renforcées. Il fut décidé, dès lors, d’opter pour une réelle politique de bilinguisme et le français, paradoxalement, connut un dynamisme fulgurant pendant les deux décennies qui ont suivi l’indépendance[2]. Les deux langues se sont ainsi trouvées opposées et présentaient deux pôles d’attirance. L’arabe représentait et continue jusqu’aujourd’hui

compétences en relation à ses besoins le bilinguisme peut se présenter sous différentes formes. Une fois atteinte la phase de stabilité, deux types ont été distingués : il peut être dominant (cas majoritaire ou beaucoup plus rarement équilibré c’est-à-dire que les compétences sont équivalentes dans les deux langues. De plus, même s’il est possible ce bilinguisme équilibré est instable, puisqu’il peut fluctuer voire disparaître pour laisser place à un bilinguisme dominant. IV- L’alternance codique :

deuxième langue (introduction des DNL à l’âge de 15 ans). Les modalités par lesquels se réalise l’enseignement bilingue repose sur l’immersion partielle précoce. L’objectif visé est d’optimiser l’apprentissage de la L2 pour arriver à un niveau de bilinguisme « équilibré ». Les programmes scolaires encouragent le développement des deux langues de l’apprenant dans toutes les habilités linguistiques et dans tous les domaines. Les deux langues sont utilisées pour l’enseignement de presque toutes les disciplines

principal est de découvrir le rôle que la L2 occupe dans l 'attrition de la langue maternelle. En se basant sur sa thèse de doctorat « L'attrition de la première langue chez le bilingue tardif : implication pour l'étude psycholinguistique du bilinguisme » (1999), la chercheuse fixe comme hypothèse que l'attrition fonctionne d'une manière différente entre les immigrés qui n'utilisent jamais leur langue maternelle et ceux qui la parlent avec d'autres immigrés dans le pays d'accueil. Pour le développement

Sujet : Analyse d’un corpus bilingue à partir de la transcription d’un enregistrement. Analyse des marques transcodiques à partir des outils présentés dans le cours. Actuellement, nous vivons dans un monde où le bilinguisme et le plurilinguisme ne sont pas une exception mais plutôt la règle dans de nombreux pays. Lorsqu’un individu est confronté à l’utilisation de deux ou plusieurs langues qu’il utilise tour à tour, il arrive qu’elles se mélangent dans son discours. Ces mélanges se manifestent

entre l’Orient et l’Occident, forme paradoxalement métonymique de ce face-à-face. Le cas de l’écriture si subtile et maîtrisée d’Abdelwahab Meddeb est à cet égard exemplaire. Dans un texte autobiographique, paru dans un ouvrage collectif sur le bilinguisme, le romancier évoque la fameuse diglossie maghrébine6. La langue noble est la langue coranique, langue du père, et la langue maternelle est une langue inférieure : “Au sens strict, le dialecte tunisois est ma langue maternelle, langue vite perçue

qu’une personne bilingue ne maîtrise pas forcément une deuxième langue comme sa langue première mais utilise ces deux langues quotidiennement, et développe des compétences en relation à ses besoins : «  Un des nombreux mythes qui entourent le bilinguisme est que le bilingue a une maîtrise équivalente (et souvent parfaite) de ses deux langues. En fait, une personne de ce genre est l’exception ; est bilingue la personne qui se sert régulièrement de deux langues dans la vie de tous les jours et

Canada Ainsi, dans les années 60, était créée la Commission Laurendeau-Dunton - aussi connue comme la "Commission BB" en français (pour bilinguisme et biculturalisme) qui de 1963 à 1968 permit au gouvernement fédéral d'entrevoir à long terme et de manière systématique la politique linguistique. L'objectif était de faire rapport sur l’état présent du bilinguisme et du biculturalisme au Canada et de recommander les mesures à prendre d’après le principe de l’égalité entre les deux peuples qui l’ont

première langue. La langue véhiculaire est à opposer à la langue vernaculaire qui est la langue de communication entre les locuteurs d’un même groupe linguistique dans le cas du plurilinguisme. On parle dans de pareils cas de diglossie ou de bilinguisme social. 5- La mort des langues : un autre phénomène résultant du contact des langues est celui de l’extinction des langues. L’extinction ou la mort des langues est un phénomène très récurrent en sociolinguistique. Dans quelles circonstances meurent-elles