Bipartisme Et Multipartisme

Fiche technique : Institutions Politiques. Parti Unique et Multipartisme Introduction : Les Partis politiques constituent un élément indispensable à la bonne marche des régimes et systèmes politiques contemporains : de fait, on peut qualifier la notion de parti politique d’ « universelle » tant elle apparaît comme une évidence dont aucun système ne peut se passer. Les partis politiques sont caractérisés par l’incarnation d’une idéologie, laquelle a pour finalité l’obtention du pouvoir au

Royaume-Unis. Ce mode de scrutin a pour avantage de favoriser la formation de majorités parlementaires stables et cohérentes, la stabilité gouvernementale de législature, l’élection du Premier ministre au suffrage universel quasi direct et enfin le bipartisme. Mais en revanche, ce mode de scrutin écrase les partis politiques. Effectivement, il empêche la représentation des courants minoritaires, ce sont alors les électeurs les moins convaincus qui font la décision. Cette injustice est bien représenté

Douglas Rae nuance l’analyse de Duverger en soulignant un certain nombre d’exceptions (par exemple, l’Autriche connaît un bipartisme malgré un scrutin proportionnel). Il remarque ensuite, la tendance des systèmes électoraux à accentuer la représentation des partis ayant un poids important électoralement et à diminuer celle des partis plus petits. En outre, il observe que le bipartisme et le scrutin majoritaire à un tour ne sont pas nécessairement liés. Enfin, il note que plus la taille des circonscriptions

Il est vrai que l’on peut parler de « prime à l’union, car c’est forcément en s’unissant qu’on a des chances d’emporter cette majorité. » La réunion des partis engage donc une « réduction à deux du nombre de partis » qui tend fortement vers le bipartisme. II_ Une critique des deux scrutins La critique de ces deux scrutins passe par la critique (1) en sois mais aussi par les conséquences (2) que ces deux scrutins engendrent sur l’Etat. A_ La critique La critique reste bien opposée

majoritaire à un tour (de type britannique ou américain) tendait au bipartisme. 2. Le système majoritaire Si le système majoritaire entraine un bipartisme ceci met en avant les désavantages du mode de scrutin majoritaire qui ne met pas en évidence l’image entière du pays et plutôt met en avant « les grands » au détriment des petits partis qui seront effacés de la scène politique. Or, dans un veritable système démocratique, le multipartisme et le pluralisme politique sont vivement encouragés ; d’où la

effacement du chef de l'État. Cet effacement peut même aller jusqu'à ne réserver au président qu'un rôle de représentation : il exerce alors une simple magistrature morale. B) Une différence au niveau politique 1 : Bipartisme Comme son nom l’indique, le régime parlementaire bipartisme repose sur l’existence d’une lutte entre deux partis politiques essentiels pour l’obtention du pouvoir. Un des deux partis repose sur la majorité absolue au sein de la chambre basse. L’exemple type est celui de la Grande

avatars ou des émanations d’un parti principal, en général c’est le parti du gvt Le bipartisme : deux partis qui ont un tel poids qu’ils dominent complétement la vie politique (ex : Etats-Unis) : favorisé par la majoritaire alors que le multipartisme par la proportionnelle. La différence entre régime démocratique et totalitaire est l’existence ou non du multipartisme La bipolarisation (système de multipartisme !) est une tendance de la vie politique a se structurer autour de deux pôles idéologiques

du système des partis politiques. Il existe plusieurs problèmes liés aux partis politiques. Parmi eux, la possibilité d'une apparition du multipartisme. Le multipartisme est un système où plusieurs partis politiques se disputent le pouvoir, ce qui oblige généralement à former des gouvernements de coalition plus ou moins stables. Ce rejet du multipartisme par exemple est présent chez Alexis de Tocqueville dans De la Démocratie en Amérique en 1835 : « Une des chances majeures de l'Amérique est de

bipolarisation n’est pas le bipartisme, elle n’est pas la négation du multipartisme mais sa structuration » La bipolarisation conduit (ou peut conduire) au bipartisme. La bipolarisation ne signifie pas forcement le bipartisme, par exemple, aux élections législatives de 1978, les premières véritablement bipolarisées, la droite et la gauche sont ainsi composées de deux partis de force relativement comparable (RPR et UDF à droite, PS et PCF à gauche). Le bipartisme tend cependant ensuite à

d’engagement politique et leurs rôles : * Sympathisants / adhérents / militants / permanents * Le système des partis : potentiel gouvernemental, pouvoir d’intimidation des partis * Partis contemporains et positionnement * Bipartisme / multipartisme : tradition ? * Clivage gauche-droite prépondérant (depuis révolution française) René Rémond : «  le clivage gauche droite renvoi à des valeurs, à une perception de soit et des autres qui vont contribuer à forger le rapport au politique »