Chale

vieux moine me lisait la légende de Novgorode ». Le va et vient est permanent entre son présent d’écriture et l’adolescent qu’il était. Le présent d’énonciation apparaît d’ailleurs à la fin de l’extrait : « Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle écossais ». - L’expression des sentiments est développée dans la métaphore filée du feu qui explicite sa « si ardente et si folle » adolescence avec sa soif et sa faim de tout connaître, sans jamais être satisfait « Et je n’avais pas assez des

connotant l’ennuiConfirme cette dépréciationprop sub métaphorique “on drape” + comparaisonComplète « Cette longue série d’appellations honorifiques »· comparaison “comme un châle à franges"renvoie à l’ornementation “parer ”d’un costume. figure de l’empereur : paré d’un accoutrement, qui doit lui apporter dignité ("drape"), mais ridicule “châle à franges”. C’est un accoutrement populaire ou

la personne de Mme Arnoux, mais aussi à son environnement tel que les relations entre cette dernière et la négresse accompagnée de la petite fille. Il imagine ses origines andalouse ou créole. A la fin du texte, le regard de Frédéric tombe sur le châle de Mme Arnoux : le voyant glisser vers la rivière, il le ramasse et le tend à Mme Arnoux qui le remercia. C'est la possibilité d'un premier dialogue. La fin du début ou la promesse d'une relation amoureuse La dernière phrase de cet extrait met

valeur comme dans un tableau romantique : il offre à l’imagination de son lecteur toute une palette de couleurs harmonieuses, paille, rose, noir, « mousseline claire, tachetée de pois » l.7, azur du ciel, « peau brune » l.13, « bandes violettes » du châle l.26. Les formes ne sont pas oubliées, puisque le tout se « découp(e) » sur le « fond de l’air bleu », que les plis et les pois de la robe se mêlent, que Flaubert nous dessine les traits du » nez droit, du «  menton » de la jeune femme l. 8. Le romancier

le ciel bas et les grands ombres des taciturnes qui montent et qui descendent Je suis couché dans un plaid Bariolé Comme ma vie Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle écossais Et l’Europe toute entière aperçue au coupe-vent d’un express à toute vapeur N’est pas plus riche que ma vie Ma pauvre vie Ce châle Effiloché sur des coffres remplis d’or Avec lesquels je roule Que je rêve Que je fume Et la seule flamme de l’univers Est une pauvre pensée... Pb :Mais en quoi

supposer que ce qui palpite est le cœur de Frédéric. Il est en  état amoureux.  Les  objets  qui  entourent  Mme  Arnoux  «  le  panier  »,  «  long  châle  ».  Nous  remarquons  que  les  objets  sont  des  objets  ordinaires  mais  pour  Fréderic,  ils  sont  dotés  de  qualité  exceptionnelle.  Ils  deviennent  des  choses  extraordinaires.  Le  «  châle  »  est  le  point de départ d'une rêverie. A partir de quelques détails, la servante,  « négresse »,  «  andalouse »,  « créole », « au milieu de la mer »

"éblouissement", "lumière". Elle est éthérée, intouchable. -Le portrait révèle des nombreux contrastes de lumière qui en font une image exotique: "des rubans roses qui palpitaient au vent" rose/bleu, "ses bandeaux noirs", "sa peau brune", "un long châle à bandes violettes sur le bordage de cuivre" violet/jaune doré. C/ Le jeu de l'observateur et du observé 1. L’utilisation des pronoms: -L’alternance des pronoms de la troisième personne " il ", " elle ", met en valeur les positions réciproques

"éblouissement", "lumière". Elle est éthérée, intouchable. -Le portrait révèle des nombreux contrastes de lumière qui en font une image exotique: "des rubans roses qui palpitaient au vent" rose/bleu, "ses bandeaux noirs", "sa peau brune", "un long châle à bandes violettes sur le bordage de cuivre" violet/jaune doré. C/ Le jeu de l'observateur et du observé 1. L’utilisation des pronoms: -L’alternance des pronoms de la troisième personne " il ", " elle ", met en valeur les positions réciproques des

dos au reste des personnages. On peut se poser la question de savoir s’ils sont avec les trois femmes ou non. Au premier plan, on distingue 3 groupes distincts: à gauche on peut observer 2 femmes qui semblent discuter entre elles. L’une porte un châle sur ses épaules et tient un mouchoir dans sa main, tandis que l’autre est habillée entièrement de noir et ne porte pas de chapeau. A droite, on voit deux hommes appuyés sur une balustrade et qui tournent le dos aux deux femmes. Ce sont les seuls personnages

trop ses caprices. » Et Frédéric se réjouissait d’entendre ces choses, comme s’il eût fait une découverte, une acquisition. Il la supposait d’origine andalouse, créole peut-être ; elle avait ramené cette négresse avec elle. Cependant, un long châle à bandes violettes était placé derrière son dos, sur le bordage de cuivre. Elle avait dû, bien des fois, au milieu de la mer, durant les soirs humides, en envelopper sa taille, s’en couvrir les pieds, dormir dedans ! Mais entraîné par les franges,