Chômage Et Précarité

pluridisciplinaire en sciences de l’homme et de la société. Numéro 4. Formes et figures de la précarité. Juin 2007. http://www.revue-interrogations.org Partie thématique : La précarité gît au cœur du rapport salarial. Une perspective marxiste. BIHR ALAIN Professeur de sociologie Université de Franche-Comté LASA-UFC Résumé Un ensemble de représentations, tant savantes que vulgaires, considèrent aujourd’hui la précarité comme extérieure au rapport salarial, voire comme destinée à se substituer à lui

mandat du président Mitterand à une forte montée du chômage. Bien que des aides sociales aient été mises en place à cette époque, la société tend vers une diminution de la solidarité entre les individus ainsi que ce qu'appelle Jean Marie Harribey une "société de marché". La précarité augmente, ainsi que les inégalités et la criminalité, dominées par une logique de l'offre et d'accroissement des opportunités. Comme le montre H. Lagrange, c'est le chômage des jeunes dépourvus de diplôme qui entraîne la

chacun d’entre eux. - Plans proposés : P lan n°1 : I. les difficultés d’intégration liées à l’évolution de l’emploi : A. L’influence du chômage 1. problème de la solidarité : doc 3 2. stigmatisation + pb d’indemnisation engendrant un risque de pauvreté : doc 6 3. durée du chômage diminue l’employabilité et risque de pauvreté B. Le développement de la précarité (doc 1) 1. Formes Particulières d’Emploi empêchent une projection à LT : difficultés de développer des liens sociaux 2. risque de cumul

lien social lui apportera des liens de protections et de reconnaissance ce qui l’unira a ce groupe social. Mais le lien social peut être fragilisé durant la socialisation d’un individu. A travers l’exemple de la rupture familiale et de la précarité et du chômage, nous verront 2 phénomènes sociaux pouvant affaiblir le lien social.La rupture familiale est lorsqu’un individu se trouve dans une configuration familiale défavorisée. Elle est donc un facteur pouvant affaiblir le lien social. En effet la

contrat à durée indéterminée en raison de la nature de l’activité exercée et du caractère .En d’autres termes l’intermittent est un salarié à emploi discontinu. Le texte soumis à notre étude « Le mouvement des intermittents du spectacle : entre précarité démobilisatrice et précaires mobilisateurs » est un article fondé sur une enquête ethnographique menée de 2003 à 2006, essentiellement sur le Collectif Interluttant de Lorraine et la Coordination des intermittents et précaires d'Île-de-France qui

La précarité sociale Selon un récent rapport de l’Institut national de la jeunesse et de l’Education populaire (INJEP), plus d’un million de jeunes français (18-25ans) sont touchés par la précarité, ils sont les premières victimes de la crise. En tout, entre 12 et 15 millions de français vivraient au bord de la précarité. Les effets de la « pression » et de la fatigue psychique dans les comportements de violence et la défiance vis-à-vis des dirigeants politiques sont exprimés. I-Concept de la

phénomène ancien qui tend à s’aggraver avec la persistance d’un chômage élevé, elle relève surtout d’un probléme d’intégration des individus à la société. Dans un premier temps nous parlerons des difficultés d’intégration liées à l’évolution de l’emploi et nous terminerons par les carences des autres instances d’intégration. 1 . Les difficultés d’intégration liées à l’évolution de l’emploi : L’influence du chômage : Le chômage est aujourd’hui une r éalité quotidienne pour de très nombreuses

contractuels ou des emplois aidés. Cette surreprésentation des jeunes dans la sphère de la précarité explique leur hypersensibilité à la conjoncture: dès que l'activité se dégrade, l'ajustement de l'emploi porte en premier lieu sur les contrats temporaires, comme en témoigne la chute vertigineuse de l'intérim au début de la crise (140.000 postes en moins entre fin 2007 et fin 2008). Pourquoi une telle précarité? Toute la question est d’identifier la place qu’occupent ces emplois précaires dans la

conduit à des passages plus fréquents entre l'emploi et le chômage, et donc à l'un accroissement de la récurrence du chômage, notamment chez les jeunes. L'ancienneté moyenne de chômage est actuellement proche de 16 mois (14 mois en 1990) ; plus de quatre chômeurs sur dix sont considérés comme des chômeurs de longue durée (ancienneté supérieure à 12 mois) contre 35 % en 1990. Malgré les programmes successifs en leur faveur, le « noyau dur » du chômage de longue durée apparaît extrêmement difficile à entamer

l'avenir, un sentiment de précarité. On parle parfois de « halo de précarité »1. Des revenus très faibles ou des contrats courts sur un marché du travail fortement affecté par le chômage sont les principales sources du travail précaire. Pour un actif, les situations de travail précaire peuvent avoir des origines diverses, notamment : des emplois à durée déterminée dans des branches d'activité ou des professions où le taux de chômage est élevé ; l’absence d'assurance chômage ; un travail insuffisamment