Concordat De Bologne

Le concordat de Bologne est en réalité signé à Rome le 18 août 1516, lors du Ve concile du Latran, entre le Pape Léon X et le chancelier Antoine Duprat qui représentait le roi de France François Ier. Largement conçu par l'humaniste Jean de Pins, il est le fruit des discussions engagées à Bologne en décembre 1515 entre François Ier, auréolé du prestige de sa victoire de Marignan, et Léon X. Il régit les relations entre l'Église catholique romaine et le roi de France jusqu'en 1790. Il donne au roi

sacre : médiateur de la toute-puissance divine. Aspect dynastique de la monarchie française : sacralisation du sang royal. 1515 : Mort de Louis XII, arrivée au pouvoir de François Ier : nouveau style monarchique en place. 18 août 1516 : Concordat de Bologne : le roi choisit lui-même les évêques et les abbés : mainmise sur l’Eglise et sur le clergé. * Omniprésence de la religion dans la vie quotidienne (mariages, baptêmes…), calendrier chrétien… 1525-1527 : Crise de Pavie : François Ier capturé

règle de façon originale le probleme permanent des rapports de l'Eglise et de l'Etat (A). Avec les bases stables que pose le gallicanisme, le roi va pouvoir finir d'achever pleinement et entierement son autorité sur l'Eglise de France grace au concordat de bologne(B). A) aperçu de l'organisation générale de la hierarchie de l'Eglise. Le gallicanisme a faillit aboutir à un schisme, à une coupure totale avec Rome. Cependant ici, l'autorité du Pape n'est pas contestée en matière de foi ; mais elle

serment de fidélité et affirme qu'il ne peut être jugé par personne. La consécration de l’Eglise s’inscrit au dépend de la souveraineté. B) es souverains sont les exécutants de la volonté de l'Église - Repentir de Canossa en 1077 - Le concordat de Worms 1102 II- La tentative de soumission du pouvoir temporel envers/sur le pouvoir spirituel Bien que l’Eglise a su profitée de son hégémonie, la souveraineté, quant à elle, s’est rebellée et a invoquée le droit à la détention du pouvoir

en des rapports de l’homme avec la puissance divine. On est sous la révolution (1789-1799) avec ouverture sur le Concordat de 1801. L’état français prend en compte le traitement du fait religieux et notamment de la liberté religieuse. La religion catholique est la religion d’état sous l’AR. Rappel des rapports de force entre le Roi et le Pape. On peut rappeler le concordat de Bologne en 1516 : acte gallican càd qu’il s’agit d’un ensemble de principes juridiques qui tendent à assurer l’autonomie de

Golein (1325-1403), théologien et moine carme français (vivent en communauté, silence et jeûne). Traducteur renommé au service de Charles V. Texte 8 : Le Concordat de Bologne de 1516 : Isambert : Signé le 18 août 1516, lors du Vème concile du Latran entre le Pape Léon X et le Chancelier Antoine Duprat qui représentait François 1er. Concordat qui met fin à la « Pragmatique sanction de Bourges » et tempère la gallicanisme. Mise en place en France du régime de la comnende. ? Evêques et abbés plus

l'Église. Celle-ci avait une autonomie par rapport au pape, elle était gallicane, elle reconnaissait son autorité, mais le roi la contrôlait. L’Église était l'instrument du pouvoir et devait se soumettre au service du roi. En 1516, le Concordat de Bologne est singé entre François I et le pape Léon X, celui-ci autorise le roi d'être le mettre du Haut-Clergé. Désormais, il peut nommer des grandes familles nobiliaires pour être évêques, abbés, archevêque. Le pape et les consistoriaux devaient juste

baroque. Pourtant, malgré la piété inhérente au jansénisme, M. de Sainte Colombe semble indifférent à la pratique religieuse quotidienne, et rejette catégoriquement une royauté faisant de la religion catholique la religion d'Etat depuis le concordat de Bologne du 18 août 1516, de même que la société. En réalité, il est un être de passion, tiraillé par les désirs de l'âme et de la chair, s'effaçant de ce monde via sa viole par un travail acharné et rigoureux. I] M. de Sainte Colombe, le violiste

qu'il essayera, avec ses évêques, d'appliquer contre tous les sujets qu'il considérera comme hérétiques. Le Pape trouve également inacceptable la Pragmatique Sanction de Bourges de 1438. C'est pourquoi Léon IX réagit en 1516 en signant le Concordat de Bologne en 1516 avec François 1er, roi de France. Il s'agit d'un compromis visant à atténuer les effets de la Pragmatique Sanction de Bourges. On y fixe un âge minimum de 27 ans pour nommer un évêque, mais surtout le roi doit faire approuver par le

l'Eglise de France, et la marque d'un esprit gallican, même si par la suite, le Pape et le Roi continuèrent à trouver des passe-droits selon leurs intérêts du moment. La pragmatique sanction de Bourges sera abolie par Louis XI et ensuite par la Concordat de 1516. 2) l’apport des juristes Grand débiteur de justice, le roi a pour office pricipal de la faire regner. En ce domaine il se heurte a d autres traditionnels détenteurs de justice et notamment l église qui entravent l affirmation de prérogative