Corral de comedias

CORRALES: Durant le Siècle d'or, le théâtre prend une importance extraordinaire en Espagne, avec des auteurs majeurs tels que Lope de Vega, Cervantes et Pedro Calderón de la Barca. De nouveaux modes de représentation apparaissent. Toutes les pièces de théâtre profanes sont appelées « comedias », bien qu’elles couvrent trois genres : la tragédie, le drame, et la comédie proprement dite. Avant la fin du XVIe siècle, il n’y avait pas de bâtiments spécifiquement dédiés au théâtre en Espagne. Les

de dos mais étaient eux-mêmes vus de tout le reste du public. [pic] Le Théâtre espagnol Les théâtres du Siècle d'or espagnol, appelés corrales de comedias, ressemblent aux théâtres élisabéthains, de par leur construction, leur organisation et leur disposition scénique. Le corral de comedias est aménagé dans l’espace clos, rectangulaire et à ciel ouvert de la cour centrale d’un groupe de maisons. La scène est disposée à une extrémité ;

cárcel de las mujeres, donde van todas aquellas que cometen delitos. El corral de comedias como lugar social: El teatro comercial comienza en 1580, tendrá en 1600 una rehabilitación y llegaremos hasta 1680. Es lo que llamamos el siglo de oro en España. El público es el de masas de todas las categorías sociales, y ahora surgen nuevos lugares frente a los salones de teatro cortesano. Nacen los nuevos corrales de comedia que aprovechan la infraestructura ya fabricadas. Las mujeres como público

On commence par jouer des pièces à sujets religieux, mais rapidement la comedia (1) va aborder tous les sujets dont les sujets sociaux de l’époque (essentiellement la défense de l’honneur notamment celui des jeunes paysannes agressées sexuellement par des nobles) et des sujets philosophiques comme celui de La vie est un songe. (1) Ne pas traduire par « comédie » : toutes les pièces de théâtre sont des « comedias » d’ailleurs on traduit généralement par drame. Ce théâtre est généralement

la fois sur le balcon qui se trouve au-dessus de la scène et où se trouvent les musiciens (un rempart, une tour, ou le célèbre balcon de Roméo et Juliette). 5 LE THEATRE ESPAGNOL Les théâtres espagnols, appelés corrales de comedias, ressemblent aux théâtres élisabéthains, de par leur construction, leur organisation et leur disposition scénique. Le placement des spectateurs dépendait de leur position sociale, mais aussi de leur sexe. Les hommes du peuple se tenaient debout

reprennent les genres anciens (Cf. L’auto-sacramental) II) Les conditions de représentations (fin du 16e) Les pièces sont jouées dans les cours intérieurs des maisons, arrières cours d’auberges. Ces passio sont ensuite emménagé pour former des Corrales (cours qui accueillent des spectacles de théâtres) Vers 1580 sont construits des lieux uniquement destinés à la comédie. L’architecture de base est la suivante (traiteau qui s’avance dans la cour, Scène étroite séparée de la salle par un simple

Le jeu Le canevas Thème général de la commedia dell’arte Les personnages et leurs costumes La scénographie Postérité et déclin de la Comedia dell’arte 3.3. Le siècle d’or espagnol 3.3.1. La Célestine 3.3.2. Professionnalisation du théâtre Les corrales L’auto-sacramental (= action du Saint Sacrement) La Comedia D. Le pasos  E.Les auteurs Lope de Vega (1562-1635) Tirso de Molina (1583-1648) Calderon de la Barca (1600-1681) 3.3.3. Fin du Siècle d’or

l'Église n'entament ni sa vocation poétique ni la faveur dont il jouit bientôt auprès de son souverain. Dès l'âge de vingt ans, il participe à des concours de poésie, puis il écrit ses premières uvres dramatiques. Amour, Honneur et Pouvoir, sa première comedia, est représentée en 1623 au Palais royal, comme le seront par la suite la plupart de ses uvres: Calderón ne tarde pas à devenir le dramaturge favori de la cour, surtout après la mort de Lope de Vega (1635). Entre 1630 et 1640, il écrit ses uvres

d’attribuer une pièce à un auteur connu, afin de la faire vendre. Or à cette époque Tirso de Molina, auteur prolixe (400 pièces profanes), est à l’apogée de sa gloire. Il nous reste aujourd’hui 80 de ces pièces que l’auteur réuni dans un recueil appelé Comedias, or L’abuseur de Séville n’y est pas. De plus, le véritable nom de l’auteur est Fray Gabriel Tellez (né aux environ 1580), on suppose qu’il est le fils illégitime d’un grand seigneur. Il entre dans l’ordre de la Merci en 1600 et prononce ses vœux

permanentes et un nouvel espace scénique sont créées, ce sont les corrales (théâtres commerciaux). De la professionnalisation des métiers du théâtre naît un théâtre nouveau, appelé comedia nueva (sorte de tragi-comédie empruntant davantage aux traditions espagnole et italienne qu’à l’Antiquité), caractérisé par des expériences théâtrales nombreuses et variées. Marqué par Lope de Vega (Font-aux-Cabres, 1618), ce répertoire de la comedia est fermement enraciné dans la tradition espagnole (fondée sur des