Courtisan

est le fruit des observations de la Fontaine qui est à la Cour. Il est protégé par la Duchesse d’Orléans et par Fouquet. Dans cette fable très classique, La Fontaine mêle différents registres : humour, sarcasme, colère, c’est une satire acerbe des courtisans et du roi. Commentaire I. Le schéma classique de la fable II. Quelles sont les attitudes des personnages, notamment le Roi et le Cerf III. La satire à travers le discours habile du Cerf I. La fable est composée du récit et d’une partie morale

* ♥Courtisans De l’art de la servilité♥ « Pourquoi le pouvoir de l’un est-il plus grand que ceux des uns ? », se demande Etienne de La Boétie (1530-1563) dans son Discours de la servitude volontaire. Un groupe humain a choisi d’évoluer et d’atteindre ses objectifs individuels en se soumettant volontairement au pouvoir d’un seul dans ce que l’on appelle « l’esprit de cour ». Sous Louis XIV, la cour concerne à peine 6 % des nobles. C’est un vrai travail pour courtisanes et courtisans, mobilisés

parvient à renverser la donne grâce à un habile discours. [...] Le courtisan, est d’abord stigmatisé pour son hypocrisie et sa flatterie, à travers le comportement du loup qui fait sa cour et daube le Renard, verbe dépréciatif qui condamne cette attitude. Le monde de la Cour paraît lâche, rythmé par des coups bas et des dénonciations où la sincérité est exclue comme le confirme l’expression peu sincère Aussi, les courtisans apparaissent cruels et brutaux par le lexique cru employé écorché vif

2-La satire I. LES PERSONNAGES ~ Le lion : Personnage emblématique qui représente le roi et la puissance. Il est peu caractérisé en tant qu’animal, puisque le champ lexical est peu présent. « rugir en leur patois » est même utilisé par les courtisans qui ne font qu’imité le roi, ce qui est dépréciatif pour eux. « nos sacrés ongles » plutôt que nos sacrées griffes. « femme du lion » plutôt que « femelle » Ceci est du champ lexical de l’humain, ce qui illustre la personnification du lion.

personnages2-La satire Les personnages Le lion :Personnage emblématique qui représente le roi et la puissance. Il est peu caractérisé en tant qu’animal, puisque le champ lexical est peu présent.« rugir en leur patois » est même utilisé par les courtisans qui ne font qu’imité le roi, ce qui est dépréciatif pour eux.« nos sacrés ongles » plutôt que nos sacrées griffes.« femme du lion » plutôt que « femelle »Ceci est du champ lexical de l’humain, ce qui illustre la personnification du lion. Son

réflexion générale. A/ Une critique des courtisans : - comparaisons animales dévalorisantes : singes, caméléons, c'est-à-dire des animaux qui sont connus pour leur mimétisme (le singe introduit ici une caricature de l’humain, dont il a la posture et les gestes) ==> cela introduit le thème de l’apparence, avec à la rime l’antithèse entre « être » et « paraître » - puis réification avec les « ressorts » - image de l’indifférence profonde des courtisans, fondée sur des parallélismes, des antithèses

théâtre de Gombrowicz. 2) Dans les textes de ce corpus, quelles sont les critiques formulées envers les courtisans? (quatre élément de réponse sont attendus) Dans les textes du corpus, on remarque en premier lieu que les courtisans sont faux, d'une manière générale. Ils jouent un rôle afin de plaire, de séduire le Roi. Par exemple, dans le document 1, La Fontaine insinue que les courtisans ne sont pas sincères, qu'il se moulent aux exigences du Roi : « Peuple caméléon, singe du maître » (vers

trop puissant, dangereux et méprisant envers ses vassaux. Enfin, le verbe « rugit » au vers16, prend une dimension allégorique, car on parle du lion ( du roi) et donc de son rugissement qui est assimilé ici à son pouvoir, sa force au dessus des courtisans et à la peur, la crainte qu’il inspire aux personnes inférieurs à lui, c’est-à-dire tout le peuple, nobles ou paysans. On a donc bien ici affaire à un dessin très négatif de la royauté et de sa puissance trop importante et dangereuse. Deuxièmement

Il y a une réelle différence entre courtisane et prostituée. En effet, les courtisanes sont entretenues et non pas payée à l’acte. De plus, pour un homme, avoir une cocotte, est une marque de réussite sociale. « Ces messieurs étaient assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une pour la galerie. En additionnant la moitié avec une demi, ils réinventaient la bigamie. » Alexandre Dumas Fils. C’est une société décrite à la légère. Courtisane peut donc être employée comme euphémisme

vers, La Fontaine situe son histoire dans une société où tout se définit par rapport au roi. La lionne est avant tout «La femme du Lion »(v.1). Et le lion est «prince » (v.3). La société est au centre de la critique et La Fontaine met en scène les courtisans dans le récit comme dans la morale. La scène est très réaliste . En effet, les obsèques et leur organisation sont en effet décrites avec beaucoup de réalité. Le caractère du deuil paraît très officiel avec des verbes comme « régler » v9 et « placer