Déficit budgétaire et déficit public

récession a entrainé une dégradation brutale des finances publiques entre 2008 et 2009. En effet, le déficit public a atteint un niveau record, passant de 3,4 à 8% du PIB, et la dette publique s’est envolée de 66 à 80% [1]. Ainsi, on constate que les critères de Maastricht, qui n’admettent pas plus de 3% de déficit et 60% de dette, ne sont plus respectés. Il va donc falloir rééquilibrer les budgets publics, ce qui évidemment va passer par chacun d’entre nous. Suite à ce constat, nous en arrivons à

conjoncture creusent les déficits publics partout en Europe. Le dérapage est particulièrement spectaculaire au Royaume-Uni, où le besooin de financement public dépassera 8% du PIB cette année. En France, les mesures annoncées vont officiellement le faire dériver vers 3,9% du PIB en 2009 (contre 2,7% prévus par le projet de loi de finances), mais l'OFCE le prévoit plus proche de 4,5%. Au-delà de 2010, les projections officielles restent pratiquement inchangées, avec un déficit repassant sous la barre

au budget. L’objet de ce cours est d’analyser l’action de l’Etat à travers son budget représenté plus de 30% de PIB. Pour comprendre pourquoi et comment l’Etat intervient, il est important d’analyser ce que sont les cadres et les techniques budgétaires, et il est important aussi de rappeler le cadre juridique de l’action étatique et d’analyser la structure des recettes et des dépenses publiques à fin d’analyser et faire ressortir les marges des manœuvres dont dispose l’Etat dans son action

étranger. Déficit, croissance, dépenses, priorités…lecture détaillée des grandes lignes de la loi de Finances 2012. Fondamentaux : 5% de croissance, 4% de déficit et 2% d’inflation Dans les objectifs tracés par le chef du gouvernement pour le projet de budget 2012, il prévoit un taux de croissance de 5% avec une inflation contenue à 2%. Aussi, Abbas El Fassi préconise la réduction du déficit de la balance des paiements avec la limitation du déficit budgétaire à 4% du PIB et un déficit de la balance

coeur de la Loi de Finances 2013 ..................... .............................. Consolidation de l’investissement public et poursuite des grands chantiers d’infrastructure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Entreprises et Etablissements Publics : des investissements en hausse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

I – Introduction, définitions. Définition des finances publiques: opérations financières des organismes soumis au contrôle des juridictions financières (chambre régionale des comptes, cour des comptes). Définition du droit public financier: Ensemble des règles du droit commun qui régissent l'élaboration, la présentation et le contenu du budget, et l'opération de recettes et de dépenses des organismes soumis au contrôle des juridictions financières. Pas une branche du droit, mais carrefour

apparaissaient, de ce point de vue, comme plus risqués (graphique 2). La plupart des pays avancés auront un ratio de dette publique dépassant les 90% au milieu de la décennie. Comptes publics (2009) 2 Dette publique, % du PIB 110 100 0 -2 -4 -6 Allemagne Portugal Grèce US France Japon Solde budgétaire primaire, % 0 -4 -3 -2 -1 1 Italie 2 3 Belgique Pays industrialisés Pays en développement 4 90 80 70 60 50 40 Espagne -8 Irlande -10 Roy-Uni dt : ratio dette y*

coûts. Aujourd'hui, chaque pays possède un taux (décidé par des agences de notations) qui définit le pourcentage de l'intérêt à rembourser. En regroupement toutes les obligations, ce taux sera plus bas, et il sera plus facile pour des pays en large déficit, comme la Grèce, d'emprunter et de ne pas s'enfoncer encore et encore. Cette mise en place montrerait aussi la solidarité présente entre les pays membres de l'UE. l'UE étant une puissance économique, seulement si touts les pays s'entraident. Il

réellement visible qu'en 2010. Elle résulte à la fois de la crise économique mondiale et de facteurs propres au pays : fort endettement (environ 120 % du PIB), déficit budgétaire qui dépasse les 13 % du PIB[1]. Cette crise a été aggravée par le manque de transparence dont a fait preuve le pays dans la présentation de sa dette et de son déficit. La crise menace de s'étendre à d'autres pays, notamment le Portugal et l'Espagne, des pays fragiles[N 1] qui ont été amenés à prendre des mesures de rigueur[4]

Sénégal est un pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ayant signé un pacte de stabilité, de convergence et de solidarité qui oblige, selon ses critères, chaque Etat membre à essayer d’avoir un équilibre ou un excédent budgétaire. Les fonctions d’allocation de ressources, de régulation et de redistribution de l’Etat étant très importantes à la réalisation de cet équilibre, elles ne peuvent être respectées que si son budget est bien exécuté. Le budget est un document très