Deixis

Plutarque qui développe une véritable théorie de la danse. Il énumère les trois parties qui la composent : d’abord la phora, les mouvements qui éveillent le corps de son immobilité et lui donnent rythme et grâce, puis le schema, les positions, enfin la deixis l’exécution, qui désigne la manière dont la danse peut traduire ou symboliser des personnages et des situations. Les Grecs ont même un mythe relatant l’origine de la danse. C’est Rhéa qui, soucieuse de protéger son dernier-né, Zeus, de la folie de

Un signe icône peut être icône de n’importe quoi dans la mesure où il ressemble à cette chose et est utilisé comme le signe. Par exemple : « c’est un portrait » est un signe icône de la peinture ou de la photo. La sémiotique va utiliser aussi la deixis. Un des point fort de l’approche énonciative a été de montrer que le sujet parlant laissait dans ses productions la trace de ces activités avec notamment les déictiques personnels « je tu il », temporels « demain, hier », spatiaux « là ici ». Si

d’Alice interroge, donne à réfléchir, parce qu’elle soulève un des problèmes brûlants d’une littérature moderne en train de se penser, c’est-à-dire la question de la possibilité/impossibilité d’un discours, par essence subjectif et intimement lié à une deixis, pris hors de son contexte d’énonciation, et en relation interrompue de l’émetteur au récepteur.  “Besides, she’s she, and I’m I, and – oh dear, how puzzling it all is !” Alice Plus profondément encore, on peut dire qu’Alice au pays des

passé simple s'explique, elle, par le fait que le repérage de l'énoncé est interne au monde construit par le texte. Dans ce mode énonciatif non actualisé, l'origine de la référence temporelle est à chercher dans une deixis que l'on peut dire "secondaire". Rappelons que le recours à la "deixis textuelle" est l'un des phénomènes qui, dans la CMO, assurent une certaine organisation de l'information, malgré la discontinuité apparente qui caractérise ce type de communication ([Mondada99] : 5). 43J.-M. Adam

préface dans laquelle Beaumarchais se félicite d’avoir écrit une troisième pièce, qui devait elle-même être suivie d’une quatrième, La vengeance de Begeou ou le mariage de Léon (mais il meurt avant d’avoir pu l’écrire). 4) Contenu d’une pièce. ⟶ Deixis, ici et maintenant. Ensemble des éléments textuels qui prennent sens dans la situation d’énonciation. La parole prononcée n’est pertinente et compréhensible que dans un lieu et un moment donné. Le théâtre instaure une situation de communication entre

La dona totalment era sota el dit d’homes. I havia d’escoltar i seguir tot el que deia el seu marit. 1.4-obligar a Natàlia a no treballar i deixar al seu promès: En Quimet també diu a Natàlia a deixar el treball. A més, en Quimet li diu que deixi el seu promès i no li visitis mai en la vida. 1.4.1.En Quimet posa a prova a colometa dient-li que l’ha vist passejant amb en Pere, quan és mentida: En Quimet no confia a la Natàlia. Per això un dia li posa a prova i li dic que ha vist

leurs fonctions et de leurs formes (catégories grammaticales qu’ils expriment). Les pronoms ne servent pas à nommer les substances directement, mais uniquement à les désigner. Il existe deux moyens de nomination pronominale indirecte: a) la déixis, qui suppose la référence au sujet parlant: Je prends celui – ci. (je = le sujet parlant; celui-ci = l’objet indiqué par le sujet parlant); b) l’anaphore, qui renvoie aux nominations déjà faites: Voyez cet homme bizarre! Le connaissez-vous

images ou les symboles et donc la symbolique ou le symbolisme du rêve, il importe de s’arrêter sur le « travail du rêve », qui est le travail du récit. Le récit au travail : énonciation, segmentation (découpage des séquences et césure des segments), deixis, proprioceptivité ; qui dit travail dit jouissance ou signifiance, de la dépense à la perte. C’est dans le « point d’indifférence » entre le scripteur et le lecteur ou entre le réalisateur ou le metteur en scène (scénariste et réalisateur) et

Klincksieck, Paris, 95 - 99 GRIZE, Jean-Blaise, 1981 (a) : « Pour aborder l'étude des structures du discours quotidien », in Langue française, no 50, Argumentation et énonciation, 7 - 20 JARVELLA, R.J. & KLEIN, W. (eds), Speech, place and action. Studies in deixis and related topics, Chichester, Wiley, 251-268. KAMP, H. & REYLE, U. (1993), From Discourse to Logic. Introduction to Modeltheoretic Semantics of Natural Language, Formal Logic and Discourse Representation Theory, Dordrecht, Kluwer. KERBRAT-ORECCHIONI

ou argaz-ad = homme-ci (« cet homme-ci »). Les signifiants sont strictement les mêmes, y compris dans leur variation morphologique. L’hypothèse d’une origine déictique du marqueur verbal de futur/non réel est donc très forte : on serait passé de la déixis à la temporalisation/modalisation. Ce qui est devant le locuteur, visible et montrable par lui, devient ce qui « va ou peut advenir ». L’étude fine des contextes et situations d’emploi de ad permet d’ailleurs, même en synchronie, de saisir le glissement