Deixis

préalablement est : Quel est le signifié de "je", certaines formes ne sont pas aussi stables que "table", varie en fonction du locuteur, instance de discours.Emmène-moi ailleurs.Demain, on rase gratisPasse-moi ce livre (accompagné d'une monstration) deixis. (je, ici, maintenant)Ces même remarques peuvent s'appliquer au verbe aller/venir à l'aspect passé composé : « Il est arrivé » | Ducrot | S'inspire des philosophes du langage Austin et Searle. Il montre l'importance de la situation discursive et

simple et passé composé.) Ces éléments (embrayeurs de temps, lieu, personne) permettent donc d’ancrer un énoncé dans une situation d’énonciation par rapport au « moi, ici, maintenant » de l’énonciateur, on les appelle aussi des déictiques (du grec déixis : ce qui montre.). Il n’y a pas que les déictiques qui permettent de se repérer. Repérage relatif à autre chose que l’énonciateur. Les éléments (adverbes et temps) peuvent coïncider avec le présent, le passé ou le futur de l’énonciateur. Et se

ce jeune homme », se disait-il... (202) La nomination en ce N intervient souvent dans le discours direct, dialogue ou monologue intérieur, des divers personnages. Elle n'est pas alors de reprise, mais illustre bien le phénomène que l'on appelle de deixis fictive. Plus curieux, dans le récit il en va souvent de même : chez Stendhal, en effet, le recours à ce N est couramment le signe d'une désignation indirecte ; l'auteur fait assumer la désignation, plus ou moins, par un des autres personnages, et

possibles du féminin. 219 Dan Dobre, Mécanismes déictiques dans le discours de presse – le quotidien, Editura Universităţii din Bucureşti, 2007, 332 p., ISBN 978-973-737-389-2 Laura CÎŢU Université de Piteşti, Roumanie Le phénomène de la deixis recouvre une réalité langagière et des approches linguistiques tellement complexes que tout essai d’en rendre compte de façon intégrale peut friser une audacieuse aventure intellectuelle. Aventure pour l’auteur, dans la mesure où son entreprise

d'être « morte », est emplie d'une vie quasi souterraine, contenue ». Spitzer insiste sur le fait que le démonstratif chez Racine crée de manière paradoxale cet éloignement (alors qu’un démonstratif, on l’a vu en énonciation, fait signe vers la deixis, la situation présente). Mais parce que les personnages pointent vers des objets déjà là, selon lui, cela crée un éloignement. Et surtout, le démonstratif se substitue à un possessif. >importance aussi du démonstratif « ces lieux » « ce jour

D�gagement : Espace disponible, en dehors de l'aire de jeu, pour les entr�es et sorties de personnages et les changements de d�cor et d'accessoires. Certaines sc�nes, con�ues pour le cin�ma, offrent peu ou pas de d�gagements pour le th��tre. Deixis : Situation d'�nonciation. Lieu et moment o� locuteur et auditeur n'ont d'existence que par rapport au message transmis. Diachronie : �volution des faits linguistiques dans le temps.� Dialogisme : Caract�re dialogu� d'un texte non th��tral (ex

« L’écrivain et sa langue » (Revue d’esthétique, 1965), repris dans Situations IX, Paris, Gallimard, 1972, p. 53 et 71. 26 25 Polart – poétique et politique de l’art 12 proférée »29. C’est à ce titre que le concept est indexé sur la deixis du texte : il « participe toujours de “l’ici – maintenant” » (ibid., p. 225-226). Le concept est du présent, et s’il possède une fonction générale voire universelle, il le doit d’être un présent qui reste indéfiniment présent. Non sur le mode de l’omnitemporel

’’pauvre’’ est opposé à ’’riche’’ et ’’non pauvre’’ est le contraire de ’’Non-riche’’. De plus ’’riche’’ présuppose ’’Non-pauvre’’ et ’’pauvre’’ présuppose Non-riche. Inversement ’’Non-pauvre’’ implique ’’riche’’ (ici deixis positive) et ’’non- riche’’ équivaut à pauvre (ici deixis négative). S1 quant à lui entraîne par contradiction Non-S1 ; c’est-à-dire que ’’riche’’ et ’’Non-riche’’ sont contradictoires (schéma positif). S2 à son tour donne comme contradictoire Non-S2, ce qui signifie que, ’’pauvre’’

’’pauvre’’ est opposé à ’’riche’’ et ’’non pauvre’’ est le contraire de ’’Non-riche’’. De plus ’’riche’’ présuppose ’’Non-pauvre’’ et ’’pauvre’’ présuppose Non-riche. Inversement ’’Non-pauvre’’ implique ’’riche’’ (ici deixis positive) et ’’non- riche’’ équivaut à pauvre (ici deixis négative). S1 quant à lui entraîne par contradiction Non-S1 ; c’est-à-dire que ’’riche’’ et ’’Non-riche’’ sont contradictoires (schéma positif). S2 à son tour donne comme contradictoire Non-S2, ce qui signifie que, ’’pauvre’’

autre terme de l'énoncé. Ils font partie des reprises (substituts). On distingue deux grandes catégories : les anaphores lexicales (reprise par un GN) et les anaphores pronominales (reprise par un pronom). En linguistique, l'anaphore s'oppose à la deixis. En effet, l'anaphore n'implique pas de référence à un élément de la situation d'énonciation mais renvoie à un élément du discours déjà énoncé. Apposition Pour certains grammairiens, la fonction apposition doit être prise au sens large (selon