Diérèse

les syllabes ? Le décompte des syllabes doit être fait avec soin. Il faut pour cela tenir compte de trois particularités : le –e muet : le –e muet (final) ne se prononce que s’il est suivi d’une consonne. Il ne se prononce jamais en fin de vers. la diérèse : on prononce en deux syllabes ce qui se prononce habituellement en une seule. Ex. « li-on » pour « lion ». la synérèse : on prononce en une syllabe ce qui se prononce habituellement en deux. Ex. « ou-vrier » pour « ou-vri-er ». La composition d’un

dans/ les/ fon/tai/nes/ bleues Là /-bas/ sous/ les/ dat/tiers/ des/ pan/thè/res/ con/nues Don/ne/-lui/ tout /de/ mê/me à/ boi/re /dit/ mon/ père A la Diérèse et à la Synérèse : La nécessité d’un nombre régulier de syllabe peut conduire à dissocier une syllabe habituellement groupée, on dit qu’il y a diérèse (li-on au lieu de lion). Lorsque le groupe de voyelles compte pour une syllabe, on dit qu’il y a synérèse (lieux au lieu de li-eux). Ex : la nation chérie a violé

hommes d'équipage Prennent des albatros, vastEs oiseaux des mers, (Baudelaire)  la diérèse : il y a diérèse quand on prononce en 2 syllabes séparées un groupe de voyelles qui se suivent et qui sont prononcées habituellement en 1 seule émission de voix. SYNÉRÈSE ≠ DI-ÉRÈSE ex : lion (1 syllabe) ≠ li-on (2 syllabes) vio-lon (2 syllabes) ≠ vi–o–lon (3 syllabes) in-quiet ( 2 syllabes) ≠ in-qui-et (3 syllabes) La diérèse attire l'attention sur le mot, mis en valeur par sa prononciation inhabituelle, par

- d'une seule émission de voix et constituer ainsi une seule syllabe : "pied". - d'une double émission de voix et constituer ainsi deux syllabes : "li / on". On nomme "synérèse" la prononciation de ces deux voyelles en une seule syllabe et « diérèse » celle de ces deux voyelles en deux syllabes distinctes. |LES DIFFERENTES SORTES DE VERS OU METRES | Le mètre est le nombre de syllabes prononcées dans un vers (l'alexandrin est un mètre de 12

Alexandrin (12) Le e muet : - en fin de vers Ds un mot après une consonne Ds un vers avant une voyelle ou un h aspiré Le « e » pas muet : - fin de mot suivis d’une consonne Diérèse = 2 syllabes → 1 syllabe Synérèse = 1 syllabe → 2 syllabes II. Le rythme Rythme régulier : fin du vers = fin d’un groupe syntaxique Rythme irrégulier : l’enjambement Le rejet Le contre rejet Rythme de l’alexandrin : (le plus long)

un rythme plus ample que les vers courts) - respecter les enjambements (lorsqu’une phrase se poursuit sur plusieurs vers) - obéir aux règles de prononciation du « e » muet : il ne se prononce ni devant une voyelle ni en fin de vers - respecter la diérèse (prononciation de 2 voyelles qui se suivent : silenci-eux) et la synérèse (2 voyelles voisines ne comptent qu’une syllabe : malicieux). Enfin, quel que soit le texte, n’oublie pas de bien articuler, de maîtriser ton souffle, et surtout de captiver

La poésie classique 1) Le vers : - Le vers ou le mètre comporte un certain nombre de syllabes, définies d'après l'oreille. - Le e muet ou caduc ne compte pas à la rime, s'efface lorsque le mot qui suit commence par une voyelle. La diérèse (séparation syllabique de deux voyelles comme « préci-eux ») et la synérèse (réunion syllabique de deux voyelles comme « l'ouvrier ») sont employé par les auteurs dans un souci d'expressivité. - L'alexandrin (12 syllabes), Ronsard qui en a fait le ''vers héroïque''

transfiguration et incarnation de toute la misère) à "brave homme" (vers 12) à "Le vieillard" (vers 14) à Conclusion de Hugo : "cet homme était plein de prières" (vers 24) c. Une métaphore Vers 26 : "Sa bure où je voyais des constellations" - diérèse (= prononciation en deux syllabes de ce qui se prononce en une syllabe ; contraire : synérèse) "constellations" > allonge l'immensité du manteau. - synecdoque : manteau / bure : la matière (bure) remplace la chose (manteau) - le comparant : "constellation"

règles : - tenir compte des liaisons, - ne jamais compter le "e" final comme une syllabe, - compter le "e" seulement lorsqu'il est placé entre deux consonnes, - être attentif aux diphtongues comptabilisées en synérèse (1 syllabe) ou en diérèse (2 syllabes), -respecter les pauses grammaticales, prioritaires. 1.2. Certains vers portent des noms spécifiques. 2. La strophe. Les vers sont regroupés de façon à former des strophes de diverses longueurs qui possèdent parfois des dénominations

-A l'intérieur d'un mot, lorsque deux voyelles sonores se rencontrent, elles comptent pour deux syllabes (po/ è/te); le i est un cas à part, sa nature est celle d'une semi-consonne (« yod »); le i peut donc fonctionner comme une consonne, cas de diérèse: na/ti/on; selon le nombre de syllabes requis par le poète dans son vers, le i peut être prononcé comme une voyelle en synérèse (na/tion) (= selon la prononciation commune.) 2) LE METRE -l'octosyllable, le plus ancien et le plus long des vers