Fabuliste

utiliser la parodie et le burlesque. Mais à travers les comportements et les caractères des animaux qui miment ceux des humains, le récit est mis au service de la satire sociale et morale. Ici, c'est à une satire de l'hypocrisie de cour que se livre le fabuliste, il l'explique clairement au lecteur. Cette satire à également une autre dimension à travers le comportement du lion et ses paroles, La Fontaine fait une critique acerbe de la monarchie de droit divin, en tout cas d'une dérive despotique à laquelle

morale (elle est explicite) est claire : « Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S'introduisent dans les affaires : Ils font partout les nécessaires, Et, partout importuns, devraient être chassés. » Dans cette fable, donc, le fabuliste raconte l'histoire d'un coche dont les six chevaux qui le tirent n'arrivent pas à le sortir d'une situation difficile. C'est alors qu'intervient une mouche qui s'affaire de façon très désordonnée et qui, une fois que le véhicule est sorti de son

Les Deux Coqs Jean de la fontaine Introduction n°1 : La Fontaine, fabuliste et moraliste du XVIIème insiste très souvent et notamment au début du livre VII sur les caprices ou les malices de la Fortune (dite aussi « déesse bizarre »). (Fil directeur de la fable : le Sort) La Fontaine reprend ce thème de la fortune dans la fable de Les Deux Coqs. C’est un thème banal souvent exploité dans l’Antiquité. La Fontaine en fait un thème intéressant car il l’exploite de manière originale. Fable

dévalorise encore. La dernière épreuve, enfin, l’anéantit : « tua plus d’à moitié », « demi-morte et demi-boiteuse ». La Fontaine s’amuse alors à imiter, par le rythme binaire et les sonorités des vers 58 et 59, sa démarche pitoyable. = Ainsi le fabuliste a démythifié son héros par le contraste entre l’amplification épique des épreuves et le ridicule croissant des échecs successifs : la fable s’inscrit dans le registre héroï-comique, forme de parodie, et remplit bien son rôle premier, divertir.

JEAN DE LA FONTAINE « LES MEMBRES ET L’ESTOMAC » « Quelle est la force argumentative de ce texte ? » I) Une fable à la structure complexe * Plan de la fable v.1 à 4 : intro + intervention du fabuliste v.5 à 20 : le récit v.21 à 23 : la morale que les membres du corps pourraient tirer de leur rébellion v.24 à 32 : la fable se comprendrait comme une allégorie du Royaume de France v.33 à 44 : un exemple historique, celui de Ménénius donne l’origine du récit et en prouve l’efficacité trois

L'homme et son image est comme une énigme, c'est une sorte de devinette a partir d'une description, c'est comme un apologue, court récit dont la fiction conduit à une moral. Dans cette fable, on peut voir qu'il s’agit du mythe de Narcisse revu par le fabuliste mais revue à l’envers. Alors que l’eau, telle un miroir, renvoie à Narcisse son image qui le pousse à se noyer, ici la beauté des « Maximes » n’attire l’homme que pour le désabuser. III) Etude de texte En qualifiant son héros de " Notre Narcisse

Conseil tenu par les Rats A Jean de la Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, est mort le 13 Avril 1695 à Paris, il avait 74 ans. Ce poète était contemporain de Louis XIV, qui reprochait au fabuliste son audace . Il épousa à 26 ans la cousine de Jean Racine, Marie Héricart, qui avait 14 ans, avec laquelle il eut un fils mais ne lui fut pas très fidèle, il était Maître des Eaux et Forêt et consacra de plus en plus de temps aux Lettres Il écrivit plus de mille fables

le reproche va se doubler d’une accusation d’hypocrisie. L’essentiel est de paraître. V.21 : Indignation de La Fontaine Parallélisme : peuple + violence du vocabulaire ® Manque de personnalité et la servilité la plus basse ® songe du maître. Le fabuliste va terminer sa diatribe sur l’image d’un peuple de marionnettes : «  1 esprit anime, 1000 corps »; courtisans automates qui réagissent à l’esprit du roi. V.24 : Le conteur revient à son récit avec une certaine désinvolture. Digression voulue car

autres . Pareil pour la fourmi : rejette son défaut : minuscule sur le ciron .Argument ad hominem ( diriger contre la personne ) et prodomo ( pour sa propre cause ) . Chaque animaux veut se venger de l'autre . Jugement sur autrui 3)Projet du fabuliste : Montrer qu'il est facile de voir et critiquer les défauts des autres mais qu'il est bcp moins facile de de s'auto-critiquer . Les animaux sont aveugles envers eux mêmes (L29) « Lynx: bonne vue et taupes: aveugles » Ils ont été insultés mais

l’Agneau. Mais il faut signaler que l’auteur du XVIIIe s’est très souvent inspiré d’Ésope (VIIe – VIe av. J.-C.), conteur de l’antiquité grecque, dont la vie reste obscure mais qui s’est souvent intéressé aux déshérités. En savoir plus sur Ésope Le fabuliste latin Phèdre (v. 15 av – 50 ap. J.C.) écrivit lui-même un recueil des fables de son prédécesseur. Celle dont s’inspira La Fontaine y figure. Si le proverbe n’y apparaît pas explicitement, Phèdre écrit en exergue que : « Cette fable est pour certaines