Gottfried Wilhelm Leibniz

face à un événement qui le touche, sa pitié pour les victimes de la catastrophe. On peut aussi le définir comme « polémique ». En effet, Voltaire s’appuie sur cet événement dramatique pour argumenter contre les adeptes de l’Optimisme (philosophie de Leibniz, diffusée en France par le « parti religieux », notamment les Jésuites). Le sous-titre du poème l’indique explicitement : « Examen de cet axiome : Tout est bien » . Notre analyse du texte aura pour but d’éclairer ces divers aspects. Nous montrerons

caractérisation physique ( à la manière réaliste) Toutefois, Voltaire le présente en état d’indigence vestimentaire (ch. 4), physique (ch. 4 et 9) et morale (ch. 1 à 30) - Voltaire en fait l’incarnation burlesque de la philosophie optimiste de Leibniz. Ce précepteur est un pédant, un érudit. Il se positionne dans le conte come un « discoureur » dont la parole est constamment contredire par les événements. Malgré les épreuves dures de la vie, Pangloss n’évolue guère et continue de se réfugier derrière

tant que concept originel de la connaissance, et le postmodernisme s'appuie sur un créationisme de la pensée sociale. Avec la même sensibilité, on ne peut que s'étonner de voir Nietzsche critiquer l'extratemporanéité. On ne saurait reprocher à Leibniz son créationisme rationnel. Mais il ne faut pas oublier pour autant qu'il examine la démystification originelle du postmodernisme. Néanmoins, il conteste le créationisme substantialiste en tant qu'objet rationnel de la connaissance, et le postmodernisme

idées du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, du « principe de raison suffisante » et son idée d'« harmonie préétablie ». Il est d'autant plus véhément que sa maitresse, pour laquelle il éprouve beaucoup d'admiration, Émilie du Châtelet est une leibnizienne convaincue5. Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut pas l'être mais Dieu l'a créé le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand6. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans

l'initiative. Toutefois le sur-optimisme peut conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des comportements dangereux. Le philosophe Leibniz expose au début du XVIIIème siècle (en 1710) sa Théodicée : il y décrit un système philosophique célèbre fondé sur « une harmonie préétablie » pour expliquer l’existence du mal sur Terre. Leibniz part du principe de la perfection et de la bonté divine. D'après lui, rien ne peut être aussi parfait que Dieu donc le monde n'est pas parfait. Or, comme Dieu est

mécaniquement et hors de propos : “Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles”, il a voulu ridiculiser ceux qui ne considèrent pas avec sérieux et respect le problème du mal. Voltaire attaque les enseignements de ses contemporains, Leibniz ou plutôt son disciple Wolff moins subtil que son maître et à travers ce conte leur apporte la contradiction. Ce conte appartient à un genre nouveau pour l’époque, c’est un conte-philosophique. Le titre proclame cette double appartenance, « Candide

en Westphalie" à "de toute la terre" Introduction - Voltaire = philosophe des lumières (1694 – 1778) └> a dénoncé maux société ex: superstition, religion, fanatisme - Candide (janv 1759) = conte philosophique, contre philosophie Optimisme Leibniz ("tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles"). - Extrait = incipit de l'œuvre. -> f°= présenter persos, contexte + mettre en route histoire. -> fait en petits paragraphes successifs. - tout pour le mieux. mais indices montrent

critiqué. III-Parodie du discourt philosophique, la doctrine de Pangloss A- Un titre très évocateur Candide ou l’optimisme se qui suppose 2 version 2 idées différentes. Pangloss, personnage fictif qui Incar ne personne réel, Leibniz (philosophe optimiste qui pence que le monde a était créer pour être le mieux possible. Heros qui devra choisir sa voie. Voltaire accorde une grande place a Pangloss car il en fait une pause narrative. B- Dénonciation par le nom absurde

conte classique, l’ironie voltairienne met en exergue le projet critique du philosophe des Lumières. 2. L’ironie au service d’un double réquisitoire contre la noblesse et contre l’optimisme de Leibniz. Voltaire utilise l’ironie comme une arme afin de dénoncer la noblesse et l’optimisme de Leibniz, apparaissant sous les traits de Pangloss. a. Les failles dans cet univers à travers l’ironie voltairienne -L’ironie consiste à dire le contraire de ce que l’on pense. Ici, elle est fortement

l'évidence pourtant elle n'a pas : comme l'affirme Bergson, « il n'y a guère dans l'âme humaine que des progrès », entendons par là des processus où tout change et se transforme de façon continue, par petites transitions insensibles (pour parler comme Leibniz), chaque sensation présente étant modifiée par la précédente et modifiant elle-même la suivante. c) Les sensations se modifient de façon continue Ainsi, une sensation ne se répète jamais exactement à l'identique, précisément parce qu'elle « se modifie