Grégoire VII

bafouée par des prêtres vivants comme des laïcs avec femme et enfants. B. La réforme grégorienne Clercs et laïcs. Pour lutter contre ces abus, une réforme de l’Église s'engage au XIème siècle. Appelée réforme grégorienne, du nom du pape Grégoire VII, elle vise à restaurer la dignité et l'autorité du clergé, en le séparant plus nettement des laïcs. Le mot Église tend alors à désigner le clergé, qui dirige la chrétienté. Il est exalté comme le premier ordre de la société, menant une vie exemplaire

Entretemps, ces textes ont eu une influence sur les débats et sur ceux qui y faisaient autorité. Par exemple le Dictatus Papae, document sans date et sans signature conservé dans les archives du Vatican, pourrait être une prise de note du Pape Grégoire VII ou de l'un de ses collaborateurs dans les Fausses déctrétales. De la même manière à Rome, on trouve de nombreuses fresques représentant la donation de Constantin. Ainsi, si ces faux n'ont pas remplacé les textes canoniques, ils ont cependant eu

plus en plus importante, système féodal où pouvoir émietté et Église comme institution stable du … au... : il faudra montrer une évolution XIème = début des croisades et des missions en Europe de l'Est, de la Reconquista, réforme grégorienne de Grégoire VII = affirmation de l'autorité du pape, construction d'églises, omniprésence, dév des ordres monastiques XII-XIII : poursuite de l'expansion mais contestations, ex hérésie cathare qui se répand XIIème et répression au XIIIème XIIIème : disparition

croisade contre les musulmans mit plus d’un siècle à se concrétiser. Le premier à avoir pensé à une telle expédition fut le pape Sylvestre II, dès l’an 1000. Mais ce dernier mourut trop tôt, sans avoir eu le temps de concrétiser ses projets. Grégoire VII, un des plus grands papes du moyen âge, y avait songé aussi. Cependant, sa lutte contre l’Empereur de Germanie absorba toute son activité[3]. Le conflit qui opposa l’Empire et la papauté durant plus de deux siècles, deux siècles au cours desquels

auxquelles elle est confrontée. Au XI° siècle, la population accorde une grande importance à la religion. L'église devient alors une véritable institution et connaît un très grand succès. Suite à la réforme grégorienne rédigée par le Pape Grégoire VII dans la deuxième partie du XIe siècle, la théocratie pontificale a été mise en place. Cela signifie dès lors que le pape domine et contrôle l'ensemble du pouvoir temporel des princes et des rois. Par ailleurs, cette réforme sert aussi à lutter

croisades est due entre autres à l'autorité que possédait le pape sur les chrétiens d'Europe et plus particulièrement ceux de l'empire franc. Cette autorité avait été chèrement acquise au fil des réformes de l'Église. En effet, avant l'arrivée du pape Grégoire VII en 1073, l'Église était en crise, soumise à de nombreuses irrégularités. Tout d'abord, le pape régnait tel un monarque sur les états pontificaux. Cela posait problème car ce statut supposait de posséder une armée et de prélever des impôts ce qui

Saint Augustin Selon Saint Augustin, la réforme de l’Eglise doit être permanente et il semblerait que ses mots n’aient pas été vains puisqu’au XIème siècle, une nouvelle réforme fait son apparition : la réforme grégorienne. Portant le nom du pape Grégoire VII (1073-1085) en raison de l’immense rigueur avec laquelle il fait appliquer la réforme, celle-ci débute en réalité bien avant son pontificat. En effet, suite à la réforme monastique impulsée par Cluny à la fin du Xème siècle, apparait une volonté

monastères et les abbayes (abbé, moines ; abbesses, moniales). Le pape Grégoire 7, qui a occupé le trône entre 1073 et 1085, lance la réforme Grégorienne, une vaste réforme visant à mettre fin aux abus de certains clercs, et ainsi rétablir la dignité et l’autorité du clergé. En effet certains clercs paient afin d’obtenir un poste important (la simonie), d’autre se marient ( le nicolaïsme). Le pape Grégoire 7 fait du clergé le premier ordre de la société. - Sur les souverains : • Le

des seigneurs. – Le nicolaïsme c’est-à-dire le désordre des mœurs (mariage et concubinage des clercs astreints au célibat). B La réforme grégorienne Commencé par les papes Léon IX et Nicolas II, le redressement de l’Église est poursuivi par Grégoire VII (1073-1085). • La réforme grégorienne est d’abord morale et disciplinaire : obligation du célibat et interdiction du concubinage des prêtres, condamnation de la simonie. • La libération de la tutelle des laïcs est le second volet de la réforme

périlleux, car les Seldjoukides étaient en guerre avec les Byzantins. Suite à la défaite byzantine, l’empereur byzantin Michel VII, en donnant au Saint-Siège (= Vatican -> Pape) des espoirs quant à la réconciliation des deux Eglises (L’Eglise d’Occident (Chrétiens) et l’Eglise d’Orient (Orthodoxes), s’étaient séparées lors du Schisme de 1054), demanda au pape Grégoire VII des secours occidentaux. Il est possible que, malgré tout ce qui séparait l’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident, le