Hegel Esthétique Les Choses De La Nature

Une œuvre d'art pourrait être définie comme la représentation d'un idéal esthétique. Mais problème : Toutes les œuvres ne sont pas belles et certains artistes revendiquent le non esthétique. Toutes fois, quand nous pensons à quelque chose de beaux, nous nous représentons la plus part du temps un effet de la nature et non une œuvre d'art. Le philosophe Kant propose donc la définition suivante : « Une œuvre d'art ce n'est pas la représentation d'une belle chose mais la belle représentation d'une chose

Nietzsche provoque une vision superficielle de l'art, et nous redonne l'idée de représentation, d'illusionnisme. ** (pessimisme?) Pour conclure cette première partie, on serait tenté de dire que l'art transcende la nature, il est une imitation superflue et dangereuse de la nature, du réel. Ainsi, l'art donne à l'Homme le sentiment qu'il est alors que l'Homme ne fait que subir ses sentiments, ses passions. On peut en déduire que l'art n'a aucun intérêt puisqu'il n'a absolument rien de réel, mais

éloigne : ne dit-on pas qu’il nous divertit, qu’il peut servir de refuge, peut nous permettre de fuir le réel, etc... -         mais, l’art, s’il est imaginaire, produit de l’imagination, n’est pas pour autant moins réel : il appartient au monde des choses qui sont, qui produisent des effets – mon rêve, même si son contenu est imaginaire, est lui bien réel puisqu’il produit des effets sur moi. Il en va de même pour une oeuvre d’art – elle existe, je peux sinon la toucher, du moins la voir, l’entendre

pas besoin d'être tempérée comme celle du pathétique : toutefois, des pièces comme le Misanthrope ou l'Avare sont, dans les détails et dans l'ensemble, dans le caractère et dans l'intrigue, des compositions plus achevées qu'on n'en peut voir dans la nature; et l'illusion théâtrale, si elle était complète, empêcherait de voir cette perfection qui décèle un art suprême, et dont le sentiment est un des plaisirs du spectacle. L'illusion semble aux esprits grossiers le principal ou même l'unique but de

LA CULTURE COMME TRANSFORMATION DES CHOSES : LE TRAVAIL : ● double pré-texte : poèmes de Victor Hugo (1802-1885) et d'Emile Verhaeren(1855-1916) Saison des semailles, le soir C'est le moment crépusculaire. J'admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s'éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D'un vieillard qui jette à poignée La moisson future aux sillons. Sa haute silhouette noire Domine les profonds labours

Socrate. - Suppose qu'il y ait deux hommes qui possèdent, chacun, un grand nombre de tonneaux. Les tonneaux de l'un sont sains, remplis de vin, de miel, de lait, et cet homme a encore bien d'autres tonneaux, remplis de toutes sortes de choses. Chaque tonneau est donc plein de ces denrées liquides qui sont rares, difficiles à recueillir et qu'on n'obtient qu'au terme de maints travaux pénibles. Mais, au moins, une fois que cet homme a rempli ses tonneaux, il n'a plus à y reverser quoi que

Quelques grands courants artistiques et esthétiques depuis la Renaissance. I- L’esthétique occidentale : une relecture paradoxale de la conception antique du Beau. 1401 : concours de la deuxième porte en bronze du baptistère, à Florence, acte fondateur de la renaissance toscane. 1) Les deux Renaissances italiennes : XVI/XVIe siècle. Dates à retenir : 1485 : La naissance de Vénus (Botticelli) : première représentation d’un nu féminin. 1500 : La statue de David (Michel-Ange) : première

donc singulière tout en prenant différentes forme : images, peintures, photographie, gravure, cinéma, poésie, musique, sculpture…. Mais à quoi sert réellement une œuvre d’art ? Quelle est donc sa finalité ? Est-elle un simple moyen d’expression esthétique pour nos sens? A-t-elle au contraire un rôle intellectuel majeur animant ainsi la réflexion philosophique ? L’art servirait à produire du Beau ; l’œuvre d’art est une création de l’artiste dont le but serait justement de saisir cette beauté

dangereuses (je pense ici à peinture de propagande par exemple). Elles n'évoquent rien de plus que ce qui y est présenté et confinent le spectateur dans une seule voie. Pour Hegel dans Esthétique, la liberté définit l'art, ce qui suppose que l'art doit se détacher de tout asservissement quel qu'il soit. Le bel art selon Hegel n'est possible que si l'artiste fait preuve d'autodétermination et qu'il créé librement. De plus si on considère l'évolution que l'art moderne a connnu, on constate qu'il s'est

contenterait de fournir les définitions du beau, qui substituerait à ses œuvres réellement produites, les règles esthétiques qu'elles sont censée satisfaire. Si le philosophe se sent qu'une autre « essence » qu'une âme d'artiste a-t-il une légitimité à établir des règles esthétiques? Nous montrerons en première partie comment Paul Valéry établit une réfutation totale des règles esthétiques comme dogme. Et dans une seconde partie comment il imagine une analogie entre une indétermination philosophique