Jacques de Voragine

Jacques de VORAGINE : Commentaire composé de "La légende de Saint Julien L'hospitalier", La Légende Dorée (1281) Introduction :     La Legenda aurea de Jacques de Voragine est un recueil de 177 chapitres qui conte la vie des différents saints et martyrs du calendrier, dont il suit l'ordre. La légende de Saint Julien L'hospitalier constitue l'un de ces récits hagiographiques, destinés à édifier le peuple au Moyen-Âge. L'organisation rigoureuse de la narration met en valeur le merveilleux chrétien

mythe fait l'objet. Le XI°-XIII° marque l'apothéose du mythe de ce saint sortit de nulle part. Le mythe est traduit dans presque toutes les langues vernaculaires d'Europe. Les grands légendiers tels que Jean de Mailly, Vincent de Beauvais et Jacques de Voragine lui font une place dans leur recueil hagiographique. Le mythe prend un grand essor surtout en France, le vitrail de Chartres reflète donc ce succés. Cette « célébrité » d'Eustache s'explique de plusieurs manières. D'abord par la grande portée

d’Occident 1454 fin Empire romain d’Orient (Byzance) -Le critère géopolitique Grandes invasions Découverte de l’Amérique -Le critère religieux 392 Christianisme religion d’État 1517 début de la Réforme protestante -Le critère socio-économique. Jacques Le Goff, « long Moyen Âge » b. Les différences géographiques c-Les limites du système universitaire sont des conventions 3. Les différentes visions du Moyen Âge a. La légende noire -Humanistes de la Renaissance -Hommes des Lumières Voltaire

de Charlemagne. Ces vitraux ont été appelés narratifs : c’est une histoire qui se déroule sur 20 à 30 médaillons. Ces récits légendaires, tirés des lectionnaires paroissiaux de l’époque, ont été compilés plus tard dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine (dominicain italien du XIIIè siècle). Par contre, les verrières hautes montrent volontiers des personnages sur pieds qui, compte tenu de leur taille, sont visibles du sol. Trois grandes roses de plus de 10 mètres de diamètre se déploient

qui se sont égarés au port du salut éternel. Le pré fleuri est une allusion à la ville de Nazareth. Saint Jérôme avait donné pour étymologie à Nazareth l’hébreu netser signifiant fleur, Saint Bernard l’avait commenté et la Légende Dorée de Jacques de Voragine l’avait popularisée7. L’Ange Gabriel salue la Vierge Marie. Le lys blanc dans sa main gauche est considéré comme un symbole de la pureté de Marie. Entre l’Ange Gabriel et la Vierge, un lutrin, inspiré du sarcophage en porphyre et en marbre

tourments les plus abominables et campent à des fins supposées édifiantes un véritable «théâtre des cruautés». Paradoxalement, elles rejoignent les illustrations de cet autre « bible » des martyrs chrétiens qu’était alors La légende dorée de Jacques de Voragine, ouvrage publié sous forme de manuscrit au XIIIe siècle et immédiatement imprimé par Caxton lorsqu’il s’installe à Westminster en 1483. Ce livre populaire entre tous, imprégné de folklore et de thaumaturgie (sains guérisseurs), allait bien évidemment

de la Vierge dit « Mariage de la Vierge ». En présentant Marie comme « vierge », l'Évangile de Luc ajoute qu'elle était « accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph » . Le Protoévangile de Jean et la Légende dorée de Jacques de Voragine exposent également les détails de cet épisode de la vie de la Vierge, se passant devant le temple de Jérusalem où les prétendants porte chacun une baguette ; seule celle de Joseph a fleuri, signifiant qu'il a été choisi par Dieu. Description

du mot ‘légende’ : « Le terme de ‘légende’ n’est pas ici une simple métaphore : la célébration biographique de Van Gogh reprend en effet les principales caractéristiques des vies des saints telles qu’en son temps les avait compilées Jacques de Voragine[7] dans sa Légende dorée. »[8] En s’appuyant sur des extraits de lettres écrites par Van Gogh à son frère, à d’autres artistes, Nathalie Heinich isole des registres communs entre les thèmes abordés et les récits de la vie des saints. Nous

musée du Louvre à Paris en 1812. A) La scène centrale du retable Fondé sur des textes dont l’authenticité n'est pas établie (=apocryphes), le thème du Couronnement de la Vierge fut largement diffusé au XIIIe siècle par La Légende dorée de Jacques de Voragine (1261-1266) racontant la vie des Saints, du Christ et de la Sainte Vierge Marie. L'épisode de la mythologie chrétienne suit chronologiquement l’Assomption c’est-à-dire, l’événement au cours duquel la Vierge Marie, la mère de Jésus, au terme

couleurs sombres. On comprend un message d’inquiétude devant le monde car de ce tableau ressort un sentiment de douleur. L'iconographie du tableau est donc celle de St Georges délivrant Trébizonde et correspond au texte du XIIIème siècle de Jacques de Voragine avec la Légende Dorée.