Le Monologue De Lucky

langage incohérent nous montre que la communication est très méprisée. L’auteur est bien loin du langage traditionnellement utilisé au théâtre avec son utilisation de propos qui ne se suivent pas et qui ne veulent pratiquement rien dire. Dans le monologue suivant, le texte est si dense qu’il est pratiquement incompréhensible. « Encore aujourd’hui et calmes si calmes d’un calme qui peut être intermittent n’en est pas moins le bienvenu mais n’anticipons pas et attendu d’autre part qu’à la suite

communication de la scène et ensuite il y aura une interprétation de l’attente de Godot. Les personnages et la communication La notion d’intrigue centrale au théâtre classique est donc rompue, puisqu’il ne se passe rien, jusqu’à l’arrivée de Pozzo et Lucky. (déjà rencontrés une première fois dans l’acte I). Vladimir et Estragon restent pratiquement inactifs tout au long de la pièce. Ils ne veulent pas quitter le lieu où ils se trouvent. De même, on est frappé par la prédominance des indications scéniques

de préjugés à la base: le rationalisme ou la politique empêchent de communiquer avec cette œuvre. " I. RESUME DE LA PIECE II. ANALYSE DES PERSONNAGES – Godot – Vladimir – Estragon – Pozzo – Lucky – Le jeune garçon III. « EN ATTENDANT GODOT » : le THEATRE DE L'ABSURDE – L'absurde – Le thème du double – Le thème du corps – Les limites de la pensée – Beckett et le langage  1) RESUME

les mêmes thèmes se répètent d’un acte à l’autre mais ils sont mis au compte tantôt de l’un, tantôt de l’autre personnage. Certains constantes, dans l’action, accentuent l’effet cyclique : dans chaque acte, Vladimir et Estragon rencontrent Pozzo et Lucky, puis le messager de Godot, et décident d’attendre jusqu’au jour prochain où se reproduiront sans doute les mêmes événements. La succession du jour et de la nuit confère à chaque grande unité l’aspect d’un cycle et infini. Le temps/l’espace/l’action

histoires, se font la discussion: ils meublent leur attente, ils meublent leur ennui, ils meublent leur vie. Ils vivent. Leur attente est ponctuée par l'apparition de Pozzo et de Lucky qui figurent les relations maître-esclave. Deux personnages eux aussi en détresse et qui nous détrompent sur les apparences . Le monologue de Lucky, dense, compact , à l'aspect savant et incompréhensible, qui fit scandale au moment de la sortie de la pièce. Car pour Beckett, toute communication pleine est illusoire et

essayer de trouver des moyens de distraction tous différents. Ils parleront, mangeront, essayeront de se pendre. Arrive ensuite Pozzo, le « propriétaire » des lieux et Lucky son esclave tenu en laisse. Ils passeront une partie de l’après-midi en leur compagnie, Lucky effectuera une danse avant de se lancer dans un grand monologue. Les deux visiteurs repartent. Arrivent un jeune garçon, venu dire a Vladimir et Estragon que Godot ne viendra pas aujourd’hui mais demain. Ils passent la nuit devant cet

CM. Dramaturgie contemporaineBecket, en attendant Godot-> débat interne sur comment articuler ce besoin et nécessité d’exprimer-> trilogie de Becket composée de 3 romans :- Molloy- Malone Meurt- L’InnominablePremière didascalie :- incipit, situation initiale- informations : sur l’action essayer de retirer sa chaussure- négations immédiates par Estragon- relation plutôt amicale entre Estragon et Vladimir- première didascalie : titre de tableau « Route à la campagne, avec arbre »-> imaginaire

totalement interdépendant avec Lucky, son esclave, alors que dans l'acte I il était le maître incontesté. Pozzo voulant dire Puits en italien, ce qui peut vouloir définir Pozzo comme le fond de l'humanité. Lucky Esclave de Pozzo. Il est totalement soumis et insulté par "son maître". Il semble incapable de penser mais lorsque Pozzo lui ordonne de penser et lui met lui met son chapeau, il débite un torrent de paroles incohérentes, comme s'il se vidait de tout ce qui l'habite. Lucky voulant dire "Chanceux"

morale(une leçon). Mais en vérité nous rions de nous même ! Le propre du comique dans En Attendnt Godot réside quant à lui dans une histoire sans histoire, avec des personnages difficiles à cerner, les uns plus loufoques que les autres( Estragon. Pozzo,Lucky).On voit défiler sur le platforme des scènes de clowns avec des mouvement exagérés(les didascalies aidant) le spectateur se voit forcer de rire des mouvement mimiques, gestes, occupation spatiale le rire est ainsi presque illogique comme le noeud

Godot. Arrivent Lucky et son esclave Pozzo, tenu en laisse et maltraité par son maître. Après cette diversion, le dialogue des deux compères reprend. Un garçon vient leur transmettre un message de Godot : « il ne viendra pas ce soir mais sûrement demain » (p.85). Didi et Gogo « ne bougent pas ». L’acte II se passe le lendemain. L’arbre a quelques feuilles. Cette journée est une réplique dégradée de la précédente. Didi et Gogo sont beaucoup plus inquiets et maladroits. Lucky est muet, Pozzo