Le Mouvement De La Négritude

vue, les deux conceptions du rapport au monde qui s’opposent seraient le peuple traditionnel, c’est-à-dire les noirs, puis le peuple développé, les blancs. Le peuple traditionnel est proche de la nature, « chair de la chair du monde palpitant du mouvement du même monde ! ». Le poète montre que les noirs ne cherchent pas à envahir les autres terres, mais plutôt profite de la leur et en sont satisfaits. Contrairement au peuple traditionnel, le poète démontre que le peuple développé ne voit qu’à travers

République, en 1961, (au début de l'indépendance du Sénégal), ami de Georges Pompidou, son condisciple de l'Ecole normale supérieure, agrégé de grammaire, et académicien, il est avec Aimé Césaire l'un des principaux initiateurs du mouvement de la Négritude. "La Négritude est la simple reconnaissance du fait d'etre Noir, et l'acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture". écrit-il en 1934 dans la revue "L'Etudiant noir". Il concilia toute sa vie les plus hautes

symboliste, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences. Par ailleurs il approfondira le concept de négritude, en la définissant ainsi : « La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». A travers ce dossier nous nous attarderont principalement sur son premier recueil

fréquenta le salon littéraire de Paulette Nardal. C'est là qu'il rencontra Léopold Sédar Senghor. En 1935, les trois jeunes gens publièrent le premier numéro de la revue littéraire L'Étudiant noir, fondatrice pour ce qui allait être appelé la négritude, mouvement littéraire et idéologique d'intellectuels noirs francophones rejetant la domination occidentale en matières politique, sociale et morale. En 1937, Damas publia son premier livre de poésie, Pigments. Damas s'engagea dans l'Armée française durant

modernisme "et de la conscience noire» (14). Son écriture peut aussi être caractérisé comme surréaliste. Césaire est étroitement lié au mot «négritude», qui signifie la tentative de la jeunesse noire à maintenir une identité raciale positive (3). Plusieurs de ses oeuvres combinent les deux idées de la négritude et le surréalisme. Le surréalisme est défini comme «un mouvement moderne dans l'art et la littérature dans laquelle une tentative est faite pour dépeindre ou d'interpréter le fonctionnement de l'inconscient

Césaire. Il est reçu à l'agrégation de grammaire en 1935 et enseigne en France au lycée de Tours jusqu'en 1940. À la libération, il publie son premier recueil poétique : Chant d'ombres. Avec Aimé Césaire et Gontran Damas, Senghor crée le concept de Négritude qui consiste en l'affirmation des cultures africaines et en la revendication de l'identité noire. Senghor s'engage dans la vie politique dès 1945 et il est élu président de la République du Sénégal en 1960. Il conserve cette fonction jusqu'en 1980

La Négritude La négritude naquit d’une situation donnée. Le nègre, réclamant sa place dans la civilisation moderne, comprit qu’il lui fallait revaloriser les éléments de sa civilisation et réclamer avec cela le droit d’être considéré comme un homme. En Amérique, comme en Afrique, des éléments d’avant-garde entendaient imposer un mouvement de réhabilitation du nègre. A Cuba comme en Haïti, un peu avant les années 30, ce mouvement prit de la consistance. Mais il devait prendre, à Paris, plus d’ampleur

entra brièvement dans la vie politique au Sénégal et en France entre 1946 et 1948.   Une tribune pour la Négritude En 1947, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, époque de libération de la domination nazie et d’opposition au pouvoir colonial non démocratique, il crée la revue Présence Africaine qui devient vite le forum d’un mouvement intellectuel de revendication culturelle : la Négritude. Le prestigieux comité de patronage qui porta la revue sur les fonds baptismaux atteste bien de l’importante

NKrumah en Gold Coast (futur Ghana) réclament l'indépendance au pouvoir colonial britannique. Au Kenya, les femmes participent activement à la lutte des Mau Mau (on comptera environ 10% de combattantes).       Sans en faire à proprement parler des mouvements nationalistes, ces groupes aspirent à la justice sociale et s'insurgent contre un système rendu insupportable par les sacrifices consentis durant la guerre. Si la lutte anticoloniale est par nature politique, elle se trouve souvent épaulée par les

mystique ou l’esprit qui habite l’humain, qui l’anime ou oriente ses actes, ses pensées et ses écrits. C’est pourquoi c’est par cette entrée que nous allons effectuer le présent voyage dans l’univers des idées en interrogeant quelques textes de la négritude et une critique effectuée par une critique littéraire qui pour le lecteur, lit des textes tantôt ordinaires, tantôt sacrés de ce courant idéologico- littéraire. Notre but : identifier des pistes susceptibles de susciter une autre logique de critique