Le Mouvement De La Négritude

servir des armes de l’Europe, de la raison discursive pour acquérir les sciences de l’Europe qui nous permettraient d’avancer matériellement dans la voie de civilisation négro-africaine » . C’est ainsi à Paris que va se concevoir en 1934 le mouvement de la Négritude avec CÉSAIRE, DAMAS, SENGHOR. Ces années parisiennes sont pour le poète des années de maturation qui forgeront sa pensée et transformeront ses écritures. En 1935, Senghor est reçu à l’agrégation de grammaire, ensuite il est nommé professeur

Selon le stéréotype, l’Africain danse: partout, tout le temps, naturellement. Nul n’est besoin de se former en danse, de s’entraîner, de répéter et encore moins de réfléchir, d’innover, de créer: la danse lui serait innée. Mouvement perpétuel Jean-François Renaud, Mouvement perpétuel Certains droits réservés. Pour Germaine Acogny, fondatrice de Jant-Bi, le Centre international de danses traditionnelles et contemporaines africaines, situé à Toubab Dialaw (Sénégal), l’idée que «la danse africaine»

Le sénégalais Léopold Sédar Senghor invente le concept de « négritude » qui est un ensemble des valeurs culturelles et spirituelles propres aux Noirs africains et refuse ainsi des normes de la civilisation occidentale. En métropole, l’anticolonialisme est marginale (quelques intellectuels et hommes politiques). 2) LES PREMIERS CRAQUEMENTS DE L’EMPIRE 1920-1930 : un nationalisme et volonté d’indépendance s’affirment Ces mouvements nationalistes se développent d’abord en Indochine, en Afrique

combat pour l'indépendance de son pays et peut à ce titre être classé parmi les pionniers de la Négritude. Il pratique la "Négritude intérieure", et c'est à ce titre que Léopold Sédar Senghor dit de lui: “(...) Abdoulaye Sadji appartient, comme Birago Diop, au groupe des jeunes gens, qui, dans les années 1930, lança le mouvement de la Négritude. Abdoulaye Sadji n'a pas beaucoup théorisé sur la Négritude: il a fait mieux, il a agi par l'écriture. Il fut l'un des premiers jeunes Sénégalais, entre les

Introduction La littérature négro-africaine écrite naît entre 1930 et 1940, à la suite des premiers mouvements d’émancipation négro-américains et africains, avec l’éclosion de revues spécifiques. Après la Seconde Guerre mondiale, avec la revue Présence africaine, apparaît une littérature de protestation. Parallèlement, le roman africain se développe en réponse à la politique anticoloniale précédant les indépendances. Après 1960, la littérature africaine décrit les problèmes internes aux nouveaux

d’éthique . L’auteur dénonce ici « le paternalisme et l’oppression » qui l’entoure. Cette critique de Kenyatta est importante , et est repris par de nombreux penseurs africains contemporain, elle s’inscrit dans le mouvement dans la négritude qui commence à émerger au début du siècle. Mouvement dont les chefs de files sont entre autre Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor… et revendique l’identité noire, sa culture face à une présence coloniale jugée oppressante, instrument de la nomination blanche.

Verlaine qui propose une vision satirique d’un moment tragique de la vie. Extrait des Poèmes saturniens parus en 1866, il se compose de deux quatrains et de deux tercets. Il s’agit du premier recueil de poèmes publié par ce poète appartenant au mouvement symboliste. Un tel sonnet nous livre un regard particulièrement original et décalé sur l’enterrement. Une réflexion qui le tourne même en dérision. Nous allons donc étudier dans une première partie la vision réaliste de l’enterrement de manière à

processus de décolonisation en Afrique 1) Premier enracinement des mouvements nationaux. La fin de la Première Guerre Mondiale qui voit proclamer le principe de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes suscite des espoirs. L’anticolonialisme se développe. Cette attitude politique vise à remettre en cause les principes et l’existence du système coloniale. A partir des années 1920-1930 un nationalisme (doctrine et mouvement qui revendiquent l'indépendance d'un territoire et la formation d'un

Apres avoir joué un rôle déterminent dans l'éveil de la conscience africaine face à la colonisation à la domination coloniale et entraîné les Européens à avoir une vision des noirs autre que celle d'une race sauvage et sans culture , le mouvement de la negritude représente aujourd'hui un obstacle non négligeable à la libération définitive de la démarche intellectuelle des africains à l'égard des préoccupations de renaissance. En effet ce qui était au début qu'un slogan et un mot d'ordre de lutte

en 1931 pour poursuivre ses études, qui le conduiront du lycée Louis-le-Grand à l'École normale supérieure. En 1934, il fonde la revue l'Etudiant noir avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée. En 1936 il commence à écrire. Fondateur du mouvement de la négritude, il déposera sur un cahier d'écolier ses sentiments, comme la colère, la révolte et la recherche d’identité donnant ainsi naissance à son œuvre poétique majeure : le Cahier d'un retour au pays natal, publié en 1939, ou il retourne en Martinique