Les Brigands Schiller

études le retenaient peu ; il n'en est guère question dans sa correspondance de jeunesse, où ses lectures, au contraire, tiennent une grande place. Liseur insatiable, il se nourrissait de Cervantès, de Sterne, de Voltaire, de Rousseau, de Gœthe, de Schiller, de Jean-Paul et de Kotzebue. Plus tard, il dévora Gozzi, Cazotte, Novalis, Tieck qui, tous quatre, l’influencèrent durablement. En musique, il admirait alors Bach, Mozart et les Italiens, tandis qu'il ne devait découvrir que plus tard Haydn, Gluck

hors la loi. FTA : le mari d’Hélène est couvert de sang (p.245). Hélène tue son frère. Hurlevent : Heathcliff est toujours attaché à des images sanglantes. Fascination des romantiques pour la figure du hors la loi, du crime. // Avec Les Brigands, de Schiller (pièce de théâtre) ; histoire d’un individu contraint de se placer au-dessus des lois parce qu’elles sont injustes et trompeuses. p.260-261 : le sublime « une scène toute froissée ». La révolte : figure satanique : Une marginalité

: « monde », « histoire », « vie », « homme », Hugo révèle sa volonté d’élargir le cadre habituel du théâtre. La dernière précision sur le rôle de l’art met l’accent sur le travail de l’auteur dramatique. Bien avant Hugo, les Allemands, Goethe et Schiller en particulier, avaient déjà ouvert la voie à une refonte des règles du théâtre. Cette volonté de tout saisir dans une œuvre va donner aux pièces des dimensions qui rendent difficile leur représentation. Goethe écrit Götz von Berlichingen sans se

« monde », « histoire », « vie », « homme », Hugo révèle sa volonté d’élargir le cadre habituel du théâtre. La dernière précision sur le rôle de l’art met l’accent sur le travail de l’auteur dramatique. Bien avant Hugo, les Allemands, Goethe et Schiller en particulier, avaient déjà ouvert la voie à une refonte des règles du théâtre. Cette volonté de tout saisir dans une œuvre va donner aux pièces des dimensions qui rendent difficile leur représentation. Goethe écrit Götz von Berlichingen sans

sont pas sublimes; il est très éloigné d'agir à la façon de Schiller, qui peint volontiers le diable en noir, et dont l'approbation ou la désapprobation morale s'exprime à travers les paroles mêmes des caractères dessinés par lui. Mais chez Shakespeare, comme aussi chez Gœthe, chacun, tant qu'il est présent et parle, a parfaitement raison, fût-il le diable en personne. Comparez, sous ce rapport, le duc d'Albe chez Gœthe et chez Schiller. - Nous faisons la connaissance du comte de Northumberland dès

des sentiments, aussi bien intentionnés soient-ils, conduit à des effets pervers qui peuvent être très dangereux puisqu’ils peuvent amener à commettre des actes immoraux au nom d’un plus grand bien. Le dramaturge allemand Schiller le montre bien dans sa pièce intitulée Les Brigands. Le héros de la pièce Karl Moor est un jeune noble idéaliste qui est révolté par l’injustice et l’hypocrisie qui règne dans la société cédant à la loi du cœur il s’imagine investi de la mission de soulager l’humanité souffrante

d’état. Cela est réfuté par d’autres comme François de La Noue qui prône une alliance européenne. Il dit que cette alliance avec les turcs, c’est comme si on avait dans sa maison une dispute avec un parent et que pour la régler on allait chercher un brigand dans les bois pour le tuer. Pour lui il doit donc y avoir un sentiment commun, cette maison européenne doit faire face à l’extérieur quelque soit les désagréments qu’il peut y avoir dans la maison. Jean Bodin prône complètement la raison d’état. Pour

1915 par un sous-marin allemand au large de l’Irlande. Brichot s’était mis « à écrire presque quotidiennement» des articles où il critiquait le militarisme de l’Allemagne (« Les Allemands ne pourront plus regarder en face la statue de Beethoven ; Schiller a dû frémir dans son tombeau » [III, page 790]) ou le triomphe du communisme en Russie (« Lénine parle, mais autant en emporte le vent de la steppe » [III, page 790]), qui lui firent subir une disgrâce chez les Verdurin, Mme Verdurin s'acharnant

travail, que j'ignorais, je mis le danger. Jamais je ne fus plus éloigné de contester l'ordre établi: assuré d'habiter le meilleur des mondes, je me donnai pour office de le purger de ses monstres; flic et lyncheur, j'offrais en sacrifice une bande de brigands chaque soir. Je ne fis jamais de guerre préventive ni d'expédition punitive; je tuais sans plaisir ni colère pour arracher à la mort des jeunes filles. Ces frêles créatures m'étaient indispensables: elles me réclamaient. Il va de soi qu'elles ne

travail, que j'ignorais, je mis le danger. Jamais je ne fus plus éloigné de contester l'ordre établi: assuré d'habiter le meilleur des mondes, je me donnai pour office de le purger de ses monstres; flic et lyncheur, j'offrais en sacrifice une bande de brigands chaque soir. Je ne fis jamais de guerre préventive ni d'expédition punitive; je tuais sans plaisir ni colère pour arracher à la mort des jeunes filles. Ces frêles créatures m'étaient indispensables: elles me réclamaient. Il va de soi qu'elles ne