L'inquiétante étrangeté

en 1984. Il est décédé en mars 1997. Guillevic était l'un des poètes majeurs de notre temps, avec une œuvre dépouillée, cristalline et forte, traduite en plus de quarante langues dans 60 pays. Pour lui, la poésie permettait de maîtriser "l'inquiétante étrangeté des choses". Sa langue dans de courts textes, était précise, dépouillée et travaillée au point qu'un critique avait qualifié sa poésie, d'aiguë et brillante comme un rocher breton. Eugène Guillevic, plus couramment appelé Guillevic, a vécu

Freud, “Quelques types de caractère dégagés par la psychanalyse ”. (1915-1916) Sigmund Freud, “Une difficulté de la psychanalyse”. (1917) Sigmund Freud, “Un souvenir d'enfance dans Fiction et Vérité de Goethe”. (1917) Sigmund Freud, “L'inquiétante étrangeté” (Das Unheimliche). (1919) Sigmund Freud, “ Une névrose démonique au XVIIe siècle”. (1923) Freud (Sigmund) et Breuer (Joseph), Études sur l'hystérie (1895). Traduction d'Anne Berman. Sigmund Freud, “Un événement de la vie religieuse”

et inexorablement Nathanaël vers la folie. 7. Dans le texte, les yeux symbolisent l’âme, la vie qui habite un être. On peut aussi faire l’hypothèse avec Freud dans son étude consacrée à l’Homme au sable (Essais de psychanalyse appliquée, L’inquiétante étrangeté, 1919) que les yeux arrachés sont liés à une profonde angoisse de castration… IV. Le fantastique 1. « Nathanaël vit alors deux yeux ensanglantés jetés par terre et qui le regardaient … » Hoffmann nous fait basculer du monde réel à celui

roman gothique (The Gothic Novel). Repris par Ann Radcliffe, dont Les Mystères d’Udolfe, le Roman de la forêt et L’Italien connaissent un vif succès, ces romans noirs exaltent le goût pour le morbide, le terrifiant, le mystère, autant que l'inquiétante étrangeté des ruines médiévales. Avec son Pèlerinage de Childe Harold paru en 1813, Lord Byron connaît une célébrité foudroyante. Son héros qui traîne sa mélancolie désenchantée à travers l’Europe et l’Orient devient le modèle du héros byronien que

provoquer et faire émerger ce que l’on pourrait appeler « l’étrange ». Cet aspect particulier de l’assemblage, deviendra par la suite quelque chose de récurent, comme si le fait même d’associer deux éléments hétéroclites constituait déjà en soit une étrangeté ou une incongruité. Cela soulève la question du « pourquoi ? ». Pourquoi ces éléments sont-ils mis ensemble ? Pourquoi et comment sont-ils reliés ? Qu’est-ce qui motive leur rapprochement, leur association, leur relation ? L’étrange, en esthétique

montrer souple et créatif dans son organisation psychique, il doit le faire au sein d’un milieu hostile, instable et bordé d’angoisse. C’est pourquoi, face à ce véritable attentat à la pensée que représente la découverte d’un cancer, face à « l’inquiétante étrangeté [...] qui surgit [...] à chaque fois que les limites entre imaginaire et réalité s’effacent, et où ce que nous avions tenu pour fantasmatique s’offre à nous dans le réel 8 », il peut s’opérer chez certains patients ce que nous pourrions décrire

renforcée par la rime intérieure en « ent ». La juxtaposition de notations aussi contrastées souligne la singularité du poulpe, mais cette étrangeté doit susciter la crainte chez le lecteur, car l’homme a peur de ce qu’il ne connaît pas. 3/ La montée de la peur • • La juxtaposition de notations aussi contrastées souligne la singularité du poulpe, mais cette étrangeté doit susciter la crainte chez le lecteur, car l’homme a peur de ce qu’il ne connaît pas. Trois mots, l’adverbe « formidablement »

Wall - projeté par Nolan à toute l'équipe avant le début du tournage), la mégalopole urbaine et architecturale (Blade Runner), les couloirs rougeâtres d'appartements et l'apesanteur chez Kubrick (Shining et 2001 : l'odyssée de l'espace), l'inquiétante étrangeté de Lynch (Blue Velvet), les cercles vicieux et kafkaïens de Polanski (Le Locataire) - où la fin ramène inexorablement au début - et des scènes d'action échappées d'un épisode de James Bond. Malgré toutes ces citations, le paradoxe veut que

sur le fantastique psychologique. Dans le monde contemporain envahi par le mal urbain qu’est l’indifférence ou la négation de l’individu, le fantastique de la solitude est insistant. Évolution : le fantastique évolue en s’intériorisant. L’inquiétante étrangeté/familiarité et la subjectivité s’amplifient. Thématiques : dualité, états transitoires, brouillage entre vie/mort, quotidien/surnaturel, rêve/réalité, raison/folie ... R.Q. : Le fantastique ≠ Merveilleux ou Science fiction, lesquels proposent

peut reconnaitre à toute psychose les critères distinctifs suivants : La gravité des troubles L’absence de la conscience de la gravité des troubles L’étrangeté, la bizarrerie des troubles (sentiment de malaise,…) (ce que Freud appelait « l’inquiétante étrangeté ») Difficulté de la communication voir de l’incommunicabilité totale du psychotique (langage avec néologismes, description d’un objet au lieu de le nommer, invention de mots…) Repli sur soi jusqu’à l’autisme s’accompagnant jusqu’à une véritable