Mettray

: Environ 20 kilometres autours de TOURS (Azay-sur-cher, Ballan-Miré, Chambray-les-tours, Chanceaux-sur-choisille, Charentilly, Cormery, Esvres, Fondettes, Joué-les-tours, La Membrolle-sur-choisille, La Riche, La ville-aux-dames, Larcay, Luynes, Mettray, Montbazon, Montlouis-sur-loire, Notre Dame-d’oé, Parcay-Meslay, Rochecorbon, Savonnieres, SaintAntoine-du-rocher, Saint-Avertin, Saint-branchs, SaintCyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Genouph, Saint-Roch, Tours, Truyes, Veretz, Vouvray…)

par le travail et l’apprentissage. La colonie pénitentiaire garde la triste réputation d'être l'ancêtre des bagnes pour enfants qui sont des établissements pénitentiaires de travaux forcés. La colonie la plus connue est la colonie agricole de Mettray. C’est à cinq kilomètres au Nord de Tours, que se trouve le vaste domaine de 700 hectares que le Vicomte Bretignières de Courteilles donna en 1838 à la société La Paternelle pour y implanter une colonie agricole destinée à recevoir les enfants acquittés

certificat d'études primaires. Il commet son premier vol à l’âge de 10ans. Il fugue et, à 13 ans, est séparé d'office de sa famille d'adoption pour suivre une formation de typographe. Fuguant à nouveau, il est enfermé dans la colonie pénitentiaire de Mettray, où se cristallisent ses tentations homosexuelles ainsi que toute la liturgie de domination/soumission, la hiérarchie masculine et virile et la féodalité brutale qui en découlent aux yeux de Genet. Ses premiers romans paraissent. Censurés, car jugés

sanctifiant son geste, revendiquant ainsi une asocialité profonde. Il fugue et, à treize ans, est séparé d'office de sa famille d'adoption pour suivre une formation de typographe. Fuguant à nouveau, il est enfermé dans la colonie pénitentiaire de Mettray, où se cristallisent ses tentations homosexuelles ainsi que toute la liturgie de domination/soumission, la hiérarchie masculine et virile et la féodalité brutale qui en découlent à ses yeux. Il quitte les lieux à dix-huit ans, s'engage dans la

sanctifiant son geste, revendiquant ainsi une asocialité profonde. Il fugue et, à treize ans, est séparé d'office de sa famille d'adoption pour suivre une formation de typographe. Fuguant à nouveau, il est envoyé à La Paternelle ou colonie pénitentiaire de Mettray, où se cristallisent ses tentations homosexuelles ainsi que toute la liturgie de domination/soumission, la hiérarchie masculine et virile et la féodalité brutale qui en découlent à ses yeux. Il quitte les lieux à dix-huit ans, s'engage dans la légion

ses murs, de son lierre, du passage des bagnards passant pour Cayenne, des détenus plus méchants qu’ailleurs, de son nom, il n’importe mais a toutes ces raisons, pour moi s’ajoute cette autre raison qu’elle fut, lors de mon séjour à la colonie de Mettray, le sanctuaire vers quoi montaient les rêves de notre enfance . je sentais que ces murs conservaient la custode conservant le pain, la forme même du futur. » Dans cet extrait, Jean Genet montre la prison comme culminance de l’évolution de son être

sanctifiant son geste, revendiquant ainsi une asocialité profonde. Il fugue et, à treize ans, est séparé d'office de sa famille d'adoption pour suivre une formation de typographe. Fuguant à nouveau, il est enfermé dans la colonie pénitentiaire de Mettray, où se cristallisent ses tentations homosexuelles ainsi que toute la liturgie de domination/soumission, la hiérarchie masculine et virile et la féodalité brutale qui en découlent à ses yeux. Il quitte les lieux à dix-huit ans, s'engage dans la

Roquette devient une des références en Europe et celui de la colonie pénitentiaire, expérimenté à partir de 1837 à Mettray. La colonie pénitentiaire de Mettrayde Frédéric-Auguste Demetz se présente comme un modèle alternatif qui entend régénérer les adolescents par le contact avec la nature et le travail de la terre. Elle inspire directement plusieurs projets européens, comme le « Mettray hollandais » de Willem Suringar, La séparation des sexes fait figure de véritable obsession chez les théoriciens

PENDANT LES ANNEES 1800 : Les mineurs délinquants considérés jusque là comme de pauvres gamins apparurent comme dangereux, porteurs de tares héréditaires. Les colonies pénitentiaires et correctionnelles virent le jour en nombre croissant (Mettray, Belle Ile…) avec une discipline de fer. Les années 1820-1830 voient la création de quartiers de mineurs dans les prisons. L’éloignement des enfants des villes est préconisé et leur soumission à un régime d’éducation stricte. Les lois du 5

l'opinion de F-A Demetz, le fondateur de Mettray, qui pense que pour réformer cette jeunesse il faut l'éloigner de ses habitudes locales. Les colonies pénitentiaires agricoles font leur apparition, on souhaite ce retour à la terre toujours dans le but de les éloigner de cette forte industrialisation. Les enfants y sont élevés en commun, sous une discipline sévère, d'ailleurs la valeur principale qui anime ce lieu est de punir pour éduquer. La Paternelle de Mettray est un lieu qui a été conçu uniquement