Mémoire Les Faux Monnayeurs

de l’état originel de l’homme – avant qu’il ne soit corrompu par la société. Cet évènement finit enfin de le persuader de la réalité du « complot universel » (p. 53) qui se trame contre lui : on le dit mort et déjà on prépare des « outrages à sa mémoire » (p. 52). L’écrivain apprend également qu’une souscription a déjà été ouverte pour l’impression de tous les manuscrits que l’on retrouverait chez lui. Devant ces marques de malveillance et de vénalité, Rousseau adopte une attitude de résignation

plus déterminant pour mon individuation que ce dont je me souviens distinctement. En matière de souvenir, Freud va jusqu'à soutenir que notre mémoire réprime ce qui est " significatif " et conserve ce qui est " indifférent "[28]. Et ce n'est pas Robbe-Grillet qui dirait le contraire : Les scènes qui demeurent avec le plus de précision dans notre mémoire sont aussi bien les plus insignifiantes, les plus inutiles [29] : on garde ça en tête définitivement, mais on ne sait pas quoi en faire. En voici

avouer ses erreurs et chercher à les justifier (saint Augustin, J.J. Rousseau). Journal intime : l'auteur confie au jour le jour à ses carnets anecdotes et réflexions (A. Gide, J. Green). Mémoires : l'auteur est conscient d'avoir joué dans l'Histoire un rôle digne d'être rapporté (Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe) et décide de fondre son "misérable tas de secrets" dans ce par quoi il rejoint les mythes universels (A. Malraux : Antimémoires). Il choisit au contraire de dénoncer sa légende

induit, nourrit, et contient. Tartuffe interdit 9  Cf. surtout Raoul Allier, La Cabale des dévots, 1627-1666, op. cit. et voir également Francis Bau (...) 10  On put même le considérer comme le commanditaire de la pièce, ainsi que l’attestent les Mémoires(...) 11   Les Plaisirs de l’Île enchantée, 1664. Mongrédien, I, p. 215. 10Rappelons brièvement que Tartuffe fut d’abord présenté en 1664 à Versailles, durant les somptueuses festivités des Plaisirs de l’Île Enchantée (7-13 mai 1664), sous le titre

spécial qu’on est celui-là » Proust amplifiera cette objection de principe en insistant sur la différence essentielle qui sépare le moi créateur du moi social : à ses yeux, l’artiste n’a rien à voir avec l’homme ; l’intuition créatrice , fondée sur la mémoire et la sensation, avec l’intelligence. Enfin, Bergson et Valéry sont les précurseurs de la critique antipositiviste de l’entre-deux-guerres en France, attachée aux mécanismes de la création. La critique des thèmes, de la conscience et des profondeurs

une différence entre le roman et la nouvelle (qu'elle nomme aussi « conte ») non plus fondée sur un critère formel mais sur la nature du pacte mimétique : « Tout l'art du conte est là, dans ce déplacement de l'illusion qui consiste à afficher le faux pour obliger à découvrir le vrai [,à] l'inverse du roman "réaliste", qui s'efforce d'ajuster la fiction à ce qu'on admet communément comme une image plausible du réel »[Marthe ROBERT(13) p102] RAIMOND poursuit : « La nouvelle, comme le conte

forme. Interventions signés et directes. Et même la présence de DB ds tant de sonnets où articulation même du nom de l’auteur a un rôle à jouer par rapport au jeu escompté. Penser à tt ce qui ds une œuvre littéraire relève du champ immense des mémoires, anecdotes, les secrets plus ou moins évoquées ds l’œuvre. Si ces détails sont reconnus, ils informent la lecture. René récit autobiographique à peine transposé. La Recherche, la dim incontestablement autobiographique de ce qui reste incontestablement

peut avouer ses erreurs et chercher à les justifier (saint Augustin, J.J. Rousseau).
Journal intime : l'auteur confie au jour le jour à ses carnets anecdotes et réflexions (A. Gide, J. Green).
Mémoires : l'auteur est conscient d'avoir joué dans l'Histoire un rôle digne d'être rapporté (Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe) et décide de fondre son "misérable tas de secrets" dans ce par quoi il rejoint les mythes universels (A. Malraux : Antimémoires). Il choisit au contraire de dénoncer sa légende

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