Phèdre Terreur Admiration Pitié

de ne pas choquer la vraisemblance historique et de laisser à l’amour sa force dramatique ; que la peinture de l’amour comme « une faiblesse et non une vertu » peut servir de mise en garde morale (cf. Boileau, Art Poétique, III ; Racine, Préface de Phèdre). 2. première thèse : l’amour exclu de la tragédie en laissant de côté le problème moral (cf. Théâtre), on peut remarquer, en faveur de la thèse de Corneille, que la tendresse peut nuire à l’effet tragique • si elle rend le héros historiquement

| registres | Origine des personnages | Époque | Exercice de la liberté | Ton de la pièce | Dénouement | Réactions des spectateurs | Exemple | Tragédie | Haute noblesse | Historique, antique ou biblique | Fatalité | Tendu | Triste | Pitié mais admiration | Phèdre de Racine | Tragi-comédie | Noblesse ou haute bourgeoisie | ? | Hasard, liberté | Tendu | Heureux | Sympathie | Le Cid de Corneille | Comédie d'intrigue | Noblesse, bourgeoisie | Contemporaine à celle de l'auteur | Obstacles individuels

absolue un régime où le monarque détient tous les pouvoirs et n’est contrôlé par aucune institution ou constitution. Il est cependant soumis aux lois de Dieu. Chaque monarque est choisie par ce qu’on appelle “ Règle de succession “. Louis XIV avait une grande admiration envers les artistes. Souvent, le Roi donne des pensions supplémentaires aux artistes, ou encore il donne la possibilité aux artistes de jouer devant la grande cour impériale pour dévouer la magnificence de la cour. 2) La société : La société

tragique a toutes les qualités nobles (courage, générosité, noblesse de sentiments, etc.) mais il est victime de forces qui le dépassent et qui provoqueront sa chute. La tragédie doit réaliser la catharsis, la purgation des passions par la pitié et la terreur. "La pitié d'un malheur où nous voyons tomber nos semblables nous porte à la crainte d'un pareil pour nous; [...]" Corneille, Deuxième discours, 1660, dans Œuvres complètes, édition d'A. Stegmann (Paris: Seuil, 1962) p.830. La tragédie raconte le

LA TRAGÉDIE CLASSIQUE ET LE DRAME ROMANTIQUE A. Rappel des règles de la tragédie classique (XVIIe siècle) Par admiration pour l’Antiquité, le XVIIe siècle s’inspire de la tragédie antique et emprunte la plupart de ses sujets tragiques à l’histoire grecque ou romaine. Racine par exemple s’inspire de l’Iphigénie d’Euripide, auteur grec, pour sa pièce Iphigénie. Le nombre d’actes est fixé. Dans une tragédie classique, vous trouvez 5 actes. Vers français de 12 syllabes (vers alexandrins). L’unité de

entre elles ou contre le destin, sa pitié, sa terreur ou son admiration, pour chacun des personnages. Définie par Aristote au sixième chapitre de sa Poétique, « La tragédie […] opérant par la pitié et la terreur la purgation des passions de la même nature », la catharsis est une fonction essentielle de la tragédie. Plusieurs des œuvres de Racine permettent d’illustrer cela. Andromaque met en scène des personnages qui provoquent en nous différentes émotions. La pitié dans un premier temps, à travers

présente un revers de fortune : quelque chose qui arrive à quelqu’un alors qu’il est au sommet de sa gloire potentielle. La CATHARSIS [PURGATION] a un sens moral dans le théâtre de la renaissance, le spectateur tragique ne recherche plus la pitié et la terreur, mais les envisage comme un moyen d’avertir contre des passions qui sont représentées sur la scène. Robert Garnier, Hippolyte Hippolyte est fondé sur un sujet mythologique, mais est d’une certaine façon, une figure christique, comparé à

Libertin : un homme infidèle et séducteur mais aussi comme un homme libre de mœurs et de penséeDom JuanContexte : Dom Juan est une pièce de théâtre écrit par Molière en 1665, sous le règne de Louis XIV, autrement appelé le "Roi-Soleil". Molière bénéficie des faveurs du monarque, celui-ci étant un passionné d'arts, notamment de théâtre et de danse. Le peuple partage également le goût du roi pour le théâtre. La concurrence entre les compagnies est très rude. A cette époque le théâtre

les contraires : leçon poétique ; la cité doit accepter ce qui la dépasse (loi divine, destin, fatalité). PHEDRE Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine créée le 1er janvier 1677 à Paris sous le titre Phèdre et Hippolyte1. Racine n'adopta le titre de Phèdre qu'à partir de la seconde édition de ses Œuvres en 16872. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Contexte Phèdre est la dernière tragédie profane de Racine. Elle suit Iphigénie, écrite en été 1674. Elle est suivie d'un long

explicité par une didascalie « Andromaque, se jetant aux pieds de Pyrrhus », entre tout à fait dans l’esthétique tragique où nous voyons Andromaque supplier Pyrrhus lors d’une réplique particulièrement poignante : l’infortunée veuve d’Hector suscite la pitié du spectateur, et ce spectacle le purifie de ses passions : c’est la catharsis. Le texte C, provenant d’Antigone de Jean Anouilh, comporte une particularité intéressante : son appartenance au registre tragique est indéniable, la réplique « Je vais