Phèdre Terreur Admiration Pitié

les modèles antiques pour créer leurs propres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Esope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. Caractéristiques[modifier] Boileau par Hyacinthe Rigaud Le classicisme du XVIIe siècle est loin de se limiter

immédiatement le rôle que prenait l'acteur. Aristote a dégagé 2 fonctions essentielles du théâtre : La Mimesis qui est une reproduction de la réalité et la Catharsis qui est une reproduction des peurs, de la terreur et de la pitié. Le spectateur a pitié pour le héros et la catharsis le dépossède de cette pitié. Les auteurs. Eschyle (525-456 av. J-C) : c'est le fondateur de la tragédie grecque. Une pièce : L'Orestie. Sophocle (495-406 av. J-C) : Il s'attache à montrer les drames qui naissent des passions

dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant, la tragédie grecque voulant ultimement inspirer au spectateur pitié et crainte devant un être qui souffre. Racine, qui avait lu et étudié Euripide dans sa jeunesse, qui était même un brillant helléniste, le relut de janvier 1673 à août 1676. En 1640, Rotrou avait porté sur la scène une ‘’Iphigénie’’ quelque peu

dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant, la tragédie grecque voulant ultimement inspirer au spectateur pitié et crainte devant un être qui souffre. Racine, qui avait lu et étudié Euripide dans sa jeunesse, qui était même un brillant helléniste, le relut de janvier 1673 à août 1676. En 1640, Rotrou avait porté sur la scène une ‘’Iphigénie’’ quelque peu languissante

dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant, la tragédie grecque voulant ultimement inspirer au spectateur pitié et crainte devant un être qui souffre. Racine, qui avait lu et étudié Euripide dans sa jeunesse, qui était même un brillant helléniste, le relut de janvier 1673 à août 1676. En 1640, Rotrou avait porté sur la scène

dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant, la tragédie grecque voulant ultimement inspirer au spectateur pitié et crainte devant un être qui souffre. Racine, qui avait lu et étudié Euripide dans sa jeunesse, qui était même un brillant helléniste, le relut de janvier 1673 à août 1676. En 1640, Rotrou avait porté sur la scène une ‘’Iphigénie’’ quelque peu

tragique représenté par CL du temps et de l'espace = c'est la séparation qui interdit bonheur de Bérénice. De ce fait, cela entraîne le sacrifice de l'amour. Ampleur tragique lié à ce CL double = souligné par élégie (=plainte) du texte. Cela provoque pitié du spectateur. Désarroi de Bérénice révèle dimension tragique, en renvoyant sentiment que tout humain peut connaître. Chez Titus, reprise du thème du temps (« jour,tant de jour »). Mort est libératrice pur un empereur qui se sent fautif d'avoir rompu

les modèles antiques pour créer leurs propres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Esope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. Caractéristiques Boileau par Hyacinthe Rigaud Le classicisme du XVIIe siècle est loin de se limiter à une

dans ses hésitations. Nous aurons la possibilité d’entrevoir l’amour en tant que l’émotion qui rend l’homme faible et par conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre qui représente un tournant important dans

Platon Phèdre (Traduction de Mario Meunier, 1922) Socrate [227] Où vas-tu donc, mon cher Phèdre, et d’où viens-tu ? Phèdre De chez Lysias, fils de Céphale, Socrate, et je vais hors des murs faire une promenade. Assis depuis l’aurore, j’ai chez Lysias passé de longues heures ; et, pour obéir à Acouménos, ton ami et le mien, je me promène sur les routes : « On s’y délasse mieux, dit-il, que dans les dromes. » Socrate Il a raison, mon ami. Mais Lysias, à ce qu’il paraît, était donc en