Spinoza Interprétation Des Textes Sacrés Et

veut prouver que la vérité donnée par Dieu n’est pas dans les Ecritures mais dans la nature qui doit être étudiée. Croire, c’est adhérer à une opinion, à une pensée, sans réflexion, sans mise en cause, sans preuve. Cf. Connaissance par ouï-dire de Spinoza, premier stade de la connaissance. La croyance religieuse relève, parfois, de cette définition. Alain : « La religion consiste à croire par volonté sans preuve et même contre les preuves… » Savoir suppose un effort de réflexion, une recherche, des

comprendre le rapport entre ces deux assertions. Disaient-ils la même chose ? Cette planche aura pour objet de donner des clés pour répondre à cette question qui me travaille depuis. Elle reflète bien entendu ma compréhension d’aujourd’hui et les interprétations qui suivent n’engagent que son auteur. Eternité et Universalité de l’Etre En préambule voici le chemin que je vous propose : Nous essayerons d’abord de comprendre l’Eternité par un décodage de la quête universelle de l’immortalité chez

φιλοσοφία, composé de φιλεῖν, « aimer » et σοφία, « la sagesse, le Savoir », c'est-à-dire littéralement : « l'amour de la sagesse ») désigne une activité et une discipline existant depuis l'Antiquité et se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine, ou encore comme un savoir systématique. Différents buts peuvent lui être attribués, de la recherche de la vérité, et de la méditation sur le bien et le beau, à celle du sens de la vie, et du

la sagesse, le savoir », c'est-à-dire littéralement « l'amour de la sagesse ») désigne une activité millénaire dont la définition est pourtant assez ardue : la philosophie peut se présenter comme un savoir totalisant, une réflexion visant une interprétation globale du monde et de l'existence humaine, ou encore comme un questionnement. Différents buts lui ont été attribués, de la recherche de la vérité, du bien, ou du beau, à celle du sens de la vie, et du bonheur, mais plus largement, la constante

φιλοσοφία, composé de φιλεῖν, « aimer » et σοφία, « la sagesse, le savoir », c'est-à-dire littéralement : « l'amour de la sagesse ») désigne une activité et une discipline existant depuis l'Antiquité et se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine, ou encore comme un savoir systématique. Différents buts peuvent lui être attribués, de la recherche de la vérité, et de la méditation sur le bien et le beau, à celle du sens de la vie, et du

ou n’y a-t-il que le concept qui pense vraiment ? C’est un débat philosophique, car il y a des philosophes du concept, qui ne font confiance qu’à la raison (ex : l’entendement et ses idées claires et distinctes chez Descartes, l’idée adéquate chez Spinoza, l’architectonique de la raison chez Kant, l’Esprit chez Hegel…), et des philosophes ouverts à la métaphore du mythe (certains présocratiques, Plotin, Nietzsche, Bergson…). Par opposition au mythe, le logos philosophique est comme dit Deleuze une

de la raison apparaissent tour à tour comme le fondement de la régulation morale. Pour la pensée religieuse, selon laquelle la volonté divine représente l’autorité suprême, les actions humaines doivent obéir aux commandements consignés dans les textes sacrés. Pour les tenants de la théorie du droit naturel, qui accordent la même autorité à la nature qu’à Dieu, il convient de juger le comportement des individus selon sa conformité à la nature humaine. Pour le rationalisme, enfin, qui s’en remet aux

2. habileté, ruse [en mauvaise part] ; donc, « la sagesse » -, c'est-à-dire littéralement : « l'amour de la sagesse ») désigne une activité et une discipline existant depuis l'Antiquité en Occident et se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine, ou encore comme un savoir systématique. Différents buts peuvent lui être attribués, de la recherche de la vérité, et de la méditation sur le bien et le beau, à celle du sens de la vie, et du

de la raison apparaissent tour à tour comme le fondement de la régulation morale. Pour la pensée religieuse, selon laquelle la volonté divine représente l’autorité suprême, les actions humaines doivent obéir aux commandements consignés dans les textes sacrés. Pour les tenants de la théorie du droit naturel, qui accordent la même autorité à la nature qu’à Dieu, il convient de juger le comportement des individus selon sa conformité à la nature humaine. Pour le rationalisme, enfin, qui s’en remet aux

volonté libre qui peut donner son consentement ou ne pas lui donner quand bon lui semble… » Article 39 des principes de la philosophie de Descartes.  - Il n’y a pas besoin de prouver la liberté car nous l’éprouvons. - C’est sur ce point que conteste Spinoza. Cette volonté s’impose dans l’expérience même du choix. - Socrate s’est montré particulièrement libre en se donnant la possibilité de choisir entre prison et évasion. « Est-il juste que je m’évade ? » Dans l’expression « avoir le choix » : les