Théorie Du Détour

La stratégie du détour I) Détour et intelligence Référence : Michel CARIOU Into the wild A) La capacité de prendre un détour : un signe manifeste d’intelligence, une caractéristique humaine * La théorie du détour, M.CARIOU,1995 * BERGSON,l’évolution créatrice, 1907 Objectif : améliorer une situation, une condition Détour=intelligence =conscience : des choix multiples pour contourner l’obstacle Exemple : les 4 éléments détournés au détriment de l’homme

CULTURE GENERALE ET EXPRESSION Thème: Le Détour Corpus: Document 1 : Eric-Emmanuel SCHMITT, Ulysse from Bagdad, 2008, Ed.Albin-Michel Document 2: Eugen von BOHM BOWERK, Théorie Positive du Capitalisme, 1929, Ed. Marcel GIARD Document 3 : La théorie du détour, Encyclopédie WIKIPEDlA, décembre 2008. Document 4 : Gustave DORE (XIXème siècle), illustrations « Le Petit Poucet» extrait des Contes de ma Mère 1 '0ye, Charles PERRAULT (XVIIème siècle)

Synthése de documents : Le détour de la pensée Actuellement, le détour est de plus en plus présent, notamment dans les nouvelles technologies comme Internet. Ce dernier peut apporter en trotte de la culture, de nouvelles rencontres, mais la qualité de ces données n’est pas toujours fiable et il y a une certaine perte de sociabilité à ne plus communiquer en face à face. On peut se demander comment se distingue le détour par la pensée et ce qu’il apporte ? Le rébus littéraire « Saint-Simon » d’Honoré ;

Introduction Le détour fait référence à une notion de trajet indirect : il peut apparaître comme un éloignement, car pour atteindre notre but, nous allons emprunter un plus long chemin. Mais en quoi le détour peut-il nous faire parvenir au but avec plus d’exactitude ? N’y aurait-il pas un rôle positif du détour ? C’est ce que le présent corpus tente de nous démontrer :le détour comme moyen de satisfaire à ses besoins physiologiques primaires, boire et se nourrir (dans la théorie Positive du Capitalisme

Synthèse Introduction : Problématique : Le détour est –il liée à l’intelligence ? Telle est la question que nous propose ce dossier. Ce dossier est constitué de quatre documents : - Le premier document, d’Eric-Emmanuel SCHMITT en 2008. Ce document est extrait du roman Ulysse from Bagdad et édité par Albin-Michel. - Le second document, d’Eugen VON BOHM BOWERK écrit en 1929 tiré de la Théorie Positive du Capitalisme à été édité par Marcel GIARO. - Le troisième document tiré d’une présentation

Bien qu’il apparaisse alors comme une perte de temps le détour est constamment effectué dans tous les domaines mais s’agit-il alors d‘atteindre un but avec plus d’exactitude ? L’étude met en évidence les raisons poussant à faire ce détour ainsi que les conditions et limites de celui. Le détour est l’utilisation d’une autre méthode que la plus directe pour atteindre à ses objectifs. Il permet, comme l’explique EE.SCHMITT récemment (2008) dans son roman, à S.SAAD de quitter son pays pour réussir

lui-même l’exemple dans son travail. 1.Le détour de production. Le capital représente une épargne investie dans la terre, les logements, les équipements, l’infrastructure, les outils de travail, etc. Cet argent est aussi un temps de travail cristallisé en patrimoine. Chez l’économiste autrichien Böhm Bawerk, l’investissement devient un détour de production. Plus ce détour sera long, plus la production attendue par l’investisseur deviendra importante. Le détour est une dépense de temps pour gagner

dans les pays visités. Ecriture personnelle Le détour est-il formateur ? Certaines situations dans la vie d’un individu sont formatrices pour lui, elles le font grandir, avancer, relativiser. Le détour est une modalité du voyage, de l’action, du raisonnement, du discours. On le retrouve dans le quotidien : faire un détour de langage, un détour en prenant un autre chemin, … Mais est ce que le détour est formateur ? Faire un détour, peut être quelques chose d’enrichissant, comme par

« Lorsque l’on vise de grandes choses, le détour est nécessaire, contrairement à ce que tu crois » Platon, Phèdre, 274a Platon, célèbre philosophe athénien du IIIème siècle avant Jésus-Christ, illustra les théories de Socrate, son maître. Socrate n’ayant écrit aucun ouvrage, son disciple se chargea de retranscrire la pensée de ce grand philosophe, afin qu’elle traverse les époques, et ne finisse pas aux oubliettes. Dans son livre, Platon met fortement en avant le thème de la parole, moyen

question de l’utilité du détour. Ainsi se dessine la problématique : quelle est la nécessité du détour ? Chacun à sa façon, les documents de notre corpus apportent une réponse à travers une analyse symbolique du labyrinthe par Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, un texte narratif tiré d’un roman policier de Fred Vargas, Salut et Liberté, et enfin une case de Persepolis, une bande dessinée de Marjane Satrapi, détournant la Pietà de Michel-Ange. Nous verrons d’abord comment le détour transmet une connaissance