Trochée

en latin, le pied ne correspond pas habituellement à une syllabe : il est plutôt une unité rythmique, comme le temps en musique. Celui-ci peut alors se composer de 2 syllabes, une courte suivie d’une longue (ïambe), une longue suivie d’une courte (trochée), voire une longue suivie de 2 courtes (dactyle), deux longues (spondée)... En français, l’ïambe est plus difficile à illustrer, tant le pied correspond à la syllabe et les syllabes sont assez homogènes (diphtongues brefs, plus de distinction claire

alternance de 2 types de vers : hexamètres et pentamètres dactyliques. Les mesures latines se font en pied : 1 regroupement de syllabes qui fait 1 son avec 1 voyelle. • Dactyle : syllabe longue-2 syllabes courtes • Spondée : 2 syllabes longues • Trochée : syllabe longue-syllabe courte → « aridus et » : « et » placé après, c’est une postposition de la conjonction de coordination « et », très fréquente en poésie →Vers 10 : « longus et annus », « et » équivaut à etiam (même) →La traduction des 5

principaux mètres sont : ● le dactyle : _ - - ● le spondée : _ _ ● le trochée : _ - ● l'anapeste : - - _ ● l'ïambe : - _ ● le tribraque : - - - Le type de vers employé par Virgile dans l'Énéide est l'hexamètre dactylique (le mètre typique de l'épopée) dont le modèle est le suivant : Les quatre premiers pieds sont des dactyles ou des spondés ; le cinquième est toujours un dactyle ; le sixième est un spondée ou un trochée ; La césure (L), jamais au milieu d'un mot, est généralement "penthémimaire"

intervalles. ère La 1 partie de l’interlude 3 est une sorte de toccata répétée 5 fois avec enrichissement progressif des voix (qui passent de 2 à 8) et du contenu. Le rythme, presque uniquement à base de longues et brèves (avec prédominance des iambes et trochées ), respecte totalement le texte. Les évolutions de l’écriture se font toujours en fin de vers (ou de ponctuation à l’intérieur du vers) et de versus. Les canons : le verset 5 est un canon tintinnabuli (décalage par note appartenant au tintinnabuli

racine que charmant / chair Le vers fait à la fois le corps et la beauté de la poésie Poète = « Vates » = divin / devin → Il peut être scandé en syllabes brèves / longues Trochée, dactyle, spondée… → La rime vient du latin populaire b) Les textes sacrés : La Bible 2) La poésie peut-elle se résumer à la versification ? a) NON : à une certaine époque, les traités de médecine étaient rédigés en vers b) OUI :

vengeances,D’un seul trait vacillant entre espoir et fissionComme un métal précieux dont la lente oppressionEngouffre ses sanglots dans un feu de démence. Le monde émasculé mastique ses vers fous,Empanachant ses jours de furieux dithyrambesOù trébuchent trochées, césures et grigous. Adonc, s’éteint le vent, édenté et distant,Qui sépare les mots, que le poète enjambe,D’un pas rasséréné par la paix d’un instant. Francis Etienne Sicard, 2009 Redemption Song Old pirates, yes, they rob I;Sold I to the

Une syllabe dont la voyelle est longue, suivie de deux syllabes dont la voyelle est courte. Les longues sont notés – et les courtes u Dactyle = - u u ; exemple : in nova (mettre les accents une fois imprimer). Spondé = - - ; exemple : mundi. Trochée = - u ; exemple : carmen. L’hexamètre dactylique est souvent réservé à l’épopée. Les Fastes sont considérés comme la suite des Métamorphoses. Le distique élégiaque empêche la régularité. On l’utilise pour des textes qui chantent l’amour

de la voyelle). Ce n’est pas monté à partir du nombre de syllabes. En poésie latine, on ne compte pas en syllabes mais en pieds. Il existe plusieurs types de pieds en littérature latine. Cela peut être : Iambe qui propose une courte une longue Trochée propose une longue, une courte Dactyle propose une longue deux courtes L’anapeste propose deux courtes une longue. Le spondée est deux longs Tout cela forme des mètres : L’hexamètre dactylique, il y aura 6 pieds formés avec des dactyles. Il y a

du poète, et donc de la vie du poète/ des conditions de vie à Rome dans cette fin de premier siècle. 2-3 : C’est donc tout naturellement que nous passons à « Nunc », et à l’actualité du poète : « vulnera semper » (dactyle obligatoire / mot-pied + trochée final /mot-pied) + « caedes » entre coupe pent et hepht ; et dans le pentamètre, « nunc mare, nunc leti » avant la longue. Cette omniprésence de la mort violente - et la perspective d’une mort probable pour lui (la situation du poète semble particulièrement

1 Une aria électroacoustique : « L’air du Ver » du Re Orso de Marco Stroppa Martin LALIBERTÉ LISAA (EA 4120) Université Paris-Est Introduction Re Orso est un opéra contemporain qui propose un rapport intéressant à la modernité et à la tradition. En effet, l’œuvre présente de véritables « airs » et autres signatures de la tradition opératique tout en se plaçant résolument au-delà de celle-ci. On circule ici de façon intéressante et cohérente entre cette tradition et une modernité sans