99 cents
Afin de vendre leurs produits, les publicistes utilisent plusieurs aspects assez subtils afin de faire profil bas. En effet, la publicité nous fait croire qu’elle nous donne ce que l’on veut alors que en fait elle nous procure des produits en nous rendant esclaves du magasinage. Afin de faire dans la souplesse, la publicité laisse une grande liberté, du moins elle laisse croire qu’elle laisse une grande liberté (puisqu’elle joue dans le mental de ces cibles). «Dans le monde que je vais vous décrire, la critique est dirigée, l’insolence encouragée, la délation rémunérée, la diatribe organisée. […] Les dictatures d’autrefois craignaient la liberté d’expression, censuraient la contestation, enfermaient les écrivains, brûlaient les livres controversés. […] Le totalitarisme publicitaire, c’est bien plus malin pour se laver les mains.» (p.23) En d’autres mots, on utilise la psychologie mentale sur nous. Prenons un exemple : auriez-vous davantage tendance à vous ranger du côté de quelqu’un qui vous donne raison ou de quelqu’un en désaccord avec vous? La majorité des gens vont se ranger du côté de ceux qui leur donnent raison. La publicité nous donne ainsi raison et en plus, nous donne un semblant de liberté ce qui amène sa grande souplesse.
En plus, la publicité a choisi la persuasion afin de faire de nous des esclaves contendants. «Je vous drogue à la nouveauté, et l’avantage avec la nouveauté, c’est qu’elle ne reste jamais neuve. Il y a toujours une nouvelle nouveauté pour faire vieillir la