Action collective
Le texte que nous allons vous présenter est une première synthèse d’une étude réalisée par Denis Ségrestin (dont la biographie et les différentes études qu’il a mené vous ont été énumérées en première partie de l’exposé) en collaboration avec une équipe de chercheurs du laboratoire de sociologie du travail ainsi que des relations professionnelles du conservatoire national des arts et des métiers.
La problématique du texte : La communauté pertinente de l’action collective
L’auteur de ce texte a pour but d’établir les bases d’une analyse sociologique de la mobilisation. La démarche de l’auteur est tout d’abord de définir quelles sont les collectivités concrètes à partir desquelles se construisent les actions collectives. Ensuite Denis segrestin veut savoir si il est possible de décrire et d’identifier les identités collectives qui donnent corps à des notions comme « unité » ou alors « solidarité ».
Nous tenons à souligner avant de résumer le texte que l’auteur dresse une certaine critique de la sociologie de la mobilisation qui selon lui prendrait trop de raccourcis. Par exemple le fait qu’on explique ces mobilisation seulement à l’existence de problèmes collectif ferait qu’on néglige la dimension sociologique de la mobilisation syndicale et des conflits du travail. Selon Denis Segrestin la sociologie de la mobilisation est trop prise en compte dans une dynamique d’un contexte socio-économique ou d’un évenement. Il décide alors de prendre en compte dans sa genèse le concept de « dynamique sociale » et celui de la mobilisation.
La première question sociologique concerne les collectivités concrètes à partir desquelles se construit l'action collective ; il s'agit, en particulier, de préciser quelles sont les identités collectives qui permettent d'expliquer le développement du partenariat autour de projets.
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