Actualité tunisie.

557 mots 3 pages
le Premier ministre tunisien démissionne

Copyright Reuters

Hamadi Jebali n'est pas parvenu à former un nouveau gouvernement qui devait mettre un terme à la crise politique qui a suivi l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd le 6 février dernier. Les islamistes ont refusé de céder les ministères régaliens à des "technocrates".

Hamadi Jebali a présenté sa démission. Le Premier ministre tunisien acte ainsi l'échec des négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement deux semaines après l'assassinat de Chokri Belaïd qui avait provoqué les plus importants troubles en Tunisie depuis la chute de Ben Ali en 2011. Il souhaitait former un gouvernement technocratique afin de sortir le pays de la crise politique.

Une démission "promise"

"J'ai promis et assuré qu'en cas d'échec de mon initiative je démissionnerais de la présidence du gouvernement et c'est ce que je viens de faire", a-t-il dit, dans une déclaration retransmise en direct à la télévision à l'issue d'une entrevue avec le chef de l'Etat Moncef Marzouki. "L'échec de mon initiative ne signifie pas l'échec de la Tunisie ou l'échec de la révolution", a-t-il ajouté.

L'initiative d'Hamadi Jebali a rencontré l'hostilité de sa propre formation politique, le parti Ennahda. "Ennahda ne cédera jamais le pouvoir tant qu'il bénéficie de la confiance du peuple et de la légitimité des urnes", a déclaré Rached Ghannouchi, chef du parti religieux le 16 février à Tunis. Les islamistes d'Ennahda ont toutefois accepté de participer aux négociations avec quatorze autres partis mais a refusé de céder les ministères régaliens à des indépendants.

Les laïcs n'ont pas soutenu Jebali

Par ailleurs, le Congrès pour la République (CPR), parti laïc du président Moncef Marzouki, est apparu profondément divisé. Trois ministres qui ont participé au gouvernement de coalition sortant, ont refusé de réitérer l'expérience d'un nouveau cabinet dirigé par Hamadi Jebali. Le CPR avait claqué la porte de la coalition

en relation

  • La fraude à l’ena
    4265 mots | 18 pages
  • Commentaire de texte extrait de "une vème république plus démocratique" de jean ferdinand
    2242 mots | 9 pages
  • Désobéissance civile - thoreau
    3366 mots | 14 pages
  • Le droit de dissolution en france depuis 1875
    1792 mots | 8 pages
  • Commentaire la question qui fâche
    850 mots | 4 pages
  • Dissertation Dr Constit Séance 4
    1267 mots | 6 pages
  • La france sous la vme république
    2034 mots | 9 pages
  • Le 1er ministre est il le 1er des ministres ?
    1449 mots | 6 pages
  • Droit
    620 mots | 3 pages
  • La vème republique
    591 mots | 3 pages
  • Le vieux temps
    299 mots | 2 pages
  • Dissert
    2658 mots | 11 pages
  • Gouvernement
    403 mots | 2 pages
  • Mademoiselle
    1454 mots | 6 pages
  • Droit constitutionnel
    999 mots | 4 pages