Amnesty international - poupées russes
La première poupée que l’on voit représente une victime assassinée, cachée par la poupée suivante, qui est un prisonnier qui à l’air triste. Ce dernier est emboîté dans une troisième figurine, qui, cette fois-ci, est un journaliste qui se fait mettre du scotch sur la bouche. On voit ensuite quelqu’un qui efface les traces de sang du crime avec un mouchoir. Toutes trois représentent le malheur qui est caché par une dernière poupée qui a l’air heureuse.
Cette vidéo veut faire passer un message que l’on ne remarque pas forcément lorsque l’on visionne pour la première fois ce clip. En effet, le crime de la victime représentée par la première poupée a été fait par le gouvernement russe. Ce dernier dénonce un innocent, qui est la seconde poupée, c’est pourquoi elle est triste et pleure. Le journaliste qui enferme ces deux figurines a tout vu et sait que le gouvernement est responsable de ce meurtre, mais celui-ci le fait taire par des menaces et ne dira donc jamais ce qu’il sait. On voit donc, par le scotch qui est déposé sur sa bouche, que la presse russe n’est pas libre de dire toute la vérité. Pour que personne ne découvre, comme le journaliste, ce qu’a fait le gouvernement russe, ce dernier efface les traces de sang et les preuves. Pour finir, une dernière poupée, heureuse, qui représente la beauté et le charme de la Russie, cache les atrocités du gouvernement russe et ses violations quotidiennes des droits de l’Homme à ses habitants et au reste du monde.
La musique a aussi un rôle important dans la vidéo puisque la chanson russe est souvent coupée et/ou altérée par d’autres bruits : ceux de la torture et de la souffrance. Au fur et à mesure, la chanson redevient petit à petit audible et l’est complètement