Analyse d'une situation d'urgence
Argumentation de ses problèmes de santé et l’intérêt des dernières prescriptions médicales.
Madame B 60 ans insulinodépendante depuis 30 ans arrive aux urgences à 8h30 à J2 d’une chute avec une plaie superficielle purulente. Elle est tachycarde (110), polypnéique (25 pulsations par minute) et hyperthermique ( 39° ). Pour cela son médecin traitant l’a envoyé pour suspicion d’un choc septique. Elle arrive porteuse d’une voie d’abord avec une oxygénothérapie en cours. Quelques instants après la consultation faite par le médecin, la température monte de 0,2 (39,3° à 39°,5) ; le pouls de 25 pulsations par minute (120 à 145), la fréquence cardiaque de 2 mouvements par minute (25 à 27). A contrario, la tension chute : 15/60 à 80/50 cmHg de même que la saturation (Sao2) : 95% à 88% et elle est somnolente. La tachycardie, la polypnée et l’hypotension artérielle avec pincement de la différentielle évoque une insuffisance cardiorespiratoire aigue .Ses signes cliniques associés : somnolences, cyanoses, marbrures au niveau des membres inférieurs, sueurs profuses évoquent un état de choc (insuffisance circulatoire aigue). Etant donné sa plaie purulente et les signes précédemment évoqués, le risque de choc septique devient élevé. Le médecin du service avisé réadapte son traitement mais la tension de madame D continue de chuter (70/50 cmHg) de même que la saturation (87%) malgré le remplissage (Gélofusine 4%) et l’oxygénothérapie au masque à 7l / minute. Le pouls à l’inverse continue de monter (150/minute) et s’accompagne d’une aggravation de son état de conscience avec un glasgow à 8/15. De plus sa sonde vésicale révèle une oligurie. La persistance de l’hypotension malgré le remplissage, qu’on observe chez madame D et le fait qu’elle soit oligurique avec un glasglow à 8 devant tout ce tableau clinique mène notre analyse à la conclusion d’un état de choc