Aperçu du corrigé : Commentaire de Préface au Traité du vide de Blaise PASCAL
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Depuis la Grèce antique et les tous premiers philosophes, l’homme s’est demandé ce qui le différenciait de l’animal, et en quoi sa capacité de pensée et d’accumulation des savoirs en faisait un être capable de s’enrichir. Qu’est ce qui fait l’apanage de l’homme, comment évolue-t-il dans la nature et comment, contrairement à l’animal, celui-ci peut-il augmenter ses connaissances ? De ce fait, comment introduire la notion de progrès, d’hérédité des savoirs, des premiers philosophes jusqu’à aujourd’hui ? Et quant à l’animal, qu’est-ce qui en fait un être inférieur, et est-il vraiment incapable de compréhension ? Ce sont autant de questions existentielles auxquelles Pascal apporte des réponses dans cet extrait de sa préface au Traité du vide : il affirme ainsi, par sa comparaison entre l’instinct animal, dicté par la nature, et la raison de l’homme, que ce dernier, de par sa capacité d’accumulation et de transmission des savoirs est supérieur à l’animal. L’homme est donc caractérisé par une notion d’infinité, alors que l’animal reste, de par sa nature, dans une situation de stagnation : cette « science de l’instinct » qui lui est donnée par la nature est en effet réinitialisée à chaque naissance, l’animal étant privé de compréhension. Explicitement, le philosophe se consacre donc à l’analyse de la différence entre l’instinct animal et la capacité de compréhension et de penser propre à l’homme. Mais de façon plus subtile, il s’agirait de montrer cette caractéristique à l’aspect presque divin de l’homme qui lui permet de puiser dans les connaissances de ses ancêtres afin de progresser et Pascal compare ainsi les générations successives d’hommes depuis les premiers philosophes à aujourd’hui à un seul et même individu qui intègre les connaissances depuis les commencements de l’utilisation de la