apollinaire
Au moyen-âge, comme à notre époque toutes fêtes se terminaient autour d’un repas. Dans les châteaux, du XIIe siècle les maitres des lieux programmaient des banquets qui duraient des heures.
Chaque convive avait sa place et il était impossible qu’un simple écuyer se retrouve assis à coté d’un banneret*.Les tables étaient disposées en U. La place centrale était réservée au seigneur organisant le festin, généralement face à l’entrée centrale de la pièce, il pouvait voir qui entrait ou sortait lors du festin.
Il était entouré des invités de marque. Ainsi plus on s’éloignait de la table centrale et moins le rang social était élevé. Les tables étaient décorées de draperies et la vaisselle très pauvre. La fourchette n’étant pas encore d’usage, les festoyeurs mangeaient avec un couteau.
Pour les mets* liquides comme le sape, ils disposaient d’écuelles et de cuillères. Du vin était servi des coupes. A chaque fois qu’un plat était amené à table par des serviteurs omniprésents, les convives se servaient avec les mains.
Les aliments étaient déposés sur un tranchoir (tranche de pain, planche de bois ou d’étain). Le banquet se composait de mets saisonniers et il y’avait plusieurs services parfois six… en fonction de la richesse de l’hôte.
Entre chaque plat, il y’avait des intermèdes ou divers artistes venaient divertir les convives : musiciens, acrobates, jongleurs, dresseurs d’animaux ou encore poètes. Les invités pouvait participer en clamant des poèmes ou en racontant leurs faits d’armes.
Les récréations pouvaient s’accompagner de préparations salées ou sucrées comme des beignets, des crèmes fruitées ou des omelettes. Le « Rot » était le plat principal composé de viandes rôties (gibier, oiseaux, mouton, cochon, boeuf). Mais, on pouvait aussi déguster du cretonne de pois cassés (potage à base de pois parsemé de petit morceaux de viandes), des potages d’herbes fraiches (comme la salade, les épinards ou le persil) ; du poulet au fenouil ; du