APP en hémato-oncologie
STAGE EN MEDECINE INTERNE - HEMATO – ONCOLOGIE (JUILLET – AOÛT 2013)
INTRODUCTION :
J’effectue un stage fin de 2ème année en médecine interne - hémato- oncologie. Je suis affectée sans discontinuer en équipe du matin (06H30 – 13H30) sur le même secteur. Du fait des horaires réguliers, je travaille avec différents soignants, qui eux sont en roulement. Durant mon service, j’ai été confrontée à un incident qui m’a interpellée, notamment quant aux possibles conséquences de certains actes couramment effectués par des infirmières, mais ne relevant théoriquement pas de leurs compétences.
CONTEXTE :
La situation évoquée consistait en la pose d’une sonde urinaire et s’est déroulée sur deux jours dans la chambre du patient. Elle a impliqué le patient, deux infirmières et moi-même le premier jour, et le lendemain, le patient, un urologue, une infirmière, une aide-soignante et moi-même.
Un matin, lors des transmissions de l’équipe de nuit, un des patients de mon secteur (Monsieur A) nous est signalé comme ayant des difficultés à uriner correctement. Cette personne a été admise dans le service après être entrée en urgence pour une névralgie faciale persistante depuis deux semaines . Âgé de 84 ans, il a des antécédents de gammagraphie monoclonale et a fait un infarctus du myocarde en juin 2013.
Dans la matinée, à la visite, nous informons le médecin du service de ce problème. Après l’avoir examiné, le praticien demande d’effectuer un « Bladder Scan » afin de vérifier le volume de la vessie, avec pour conséquence la pose d’une sonde vésicale ci celui-ci est supérieur à 350 cc. Le « Bladder Scan » évaluant la quantité d’urine à 430 cc, il est décidé de poser une sonde latex.
L’infirmière, avec qui je travaille me demande si