Aristote
Dans l’Aristotélisme, on énonce la primauté de l’expérience dans la connaissance, mais malgré tout, cette règle méthodologique peut être contournée lorsqu’il s’agit d’objets célestes lointains, planètes ou étoiles non observables à l'œil nu et sur lesquels l’expérimentation est impossible.
En quoi consiste la vérité pour un intellectuel aux 16 eim siècles?
La vérité ne consiste pas seulement en la connaissance des démonstrations géométriques et en la connaissance de ce qui découle d’une étude par les sens, mais bien de connaissance des causes, des substances et de dieu.
Pour un penseur du 16 eime siècles, la métaphysique (la discipline qui étudie les causes, les substances et la nature du divin) est au sommet de la connaissance même s’il reconnaît l’autonomie et l’objectivité des savoirs fondés sur les mathématiques ou sur l’expérience sensible.
Pourquoi l’apparition d’une supernova dans le ciel en 1604 vient-elle remettre en questions les acquis de la métaphysique?
L’apparition de cette nouvelle étoile est incompatible avec les dogmes de la métaphysique. Le dogme en question veut que notre univers soit parfait et éternel or, l’apparition d’un nouveau corps vient remettre en doute cette idée depuis longtemps admise
Dogme : Point de doctrine considéré comme une vérité incontestable.
Pourquoi dit-on que Galilée remet en question la primauté de la métaphysique?
Parce que la métaphysique ne nous permet pas de connaitre le monde puisqu’elle insiste sur la notion d’essence. Or, la connaissance de l’essence des choses n’est d’aucune aide pour mesurer la position d’un corps lumineux et déterminer sa nature (étoile ou phénomène météorologique), car, lors de son étude, l’astronome ne se soucie pas de savoir si l’objet est d’essence céleste ou fait de vulgaire farine.
Sur quoi basaient les méthaphysiens pour dire que la théorie de Copernic