LES PROMESSES DE CREATION D’EMPLOIS TOUJOURS PAS TENUES

Les diplômés chômeurs avertissent l’Etat et tirent sur le secteur privé

Le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal (Rdses) exhorte le président à honorer ses promesses visant à créer 500 000 emplois, soit une moyenne de 100 000 emplois par an durant son règne. Ceci, dans le but d’éviter le retour du phénomène «Barca Barsak». Ils invitent aussi le secteur privé à s’engager davantage dans la problématique de l’emploi. En conférence de presse hier à la Radho, les diplômés sans emploi ont exigé plus de considération de la part de l’Etat et du patronnât, qui avaient organisé un forum sur l’emploi des jeunes, sans les impliquer.
La non-résolution de la question du chômage justifie, selon les membres du Rdses, la désillusion et l’angoisse chez des jeunes diplômés qui squattent tous les jours les rues de la capitale à la recherche d’emploi. Le Rdses a, dans un mémorandum, proposé des solutions durables visant à réduire le chômage chronique des jeunes. Ils ont d’ailleurs déposé le document à la primature et à la présidence. Et parmi leurs propositions, on peut citer: le recrutement des assistants parlementaires en nombre suffisant, la suppression du cumul de fonction, l’ouverture des professions libérales au grand nombre d’étudiants titulaires d’un master, la relance de la convention Etat-employeurs, le financement des jeunes porteurs de projets, l’organisation régulière des concours administratifs, l’instauration de l’enseignement du droit et de l’économie dans le cycle secondaire, la transparence du recrutement dans les sociétés nationales entre autres.
Le coordonnateur général du Rdses, Ousmane Charly Mbaye, qui rappelle les 10 milliards donnés par la Bad pour la création d’emplois pour les jeunes et les promesses de mise en place du Fongip, de marteler: «Depuis la déclaration, rien a bougé donc nous demandons à l’Etat d’être plus diligent par rapport à l’effectivité du Fongip. Comme l’a dit la