Article critique de coriolan
Profitant de sa situation, il se présente aux élections consulaires. Les tribuns de la plèbe, craignant une prise de pouvoir totalitaire après son élection, organisent une provocation qui résulte en exil de Coriolan, et son ralliement à Aufidius. Désirant de vengeance, il ne souhaite plus qu’un, détruire Rome. Le spectacle nous présente non seulement un drame politique mais également le drame d’un homme. Le metteur en scène (Jean-Baptiste Delcourt) a-t-il réussi à rendre le côté tragique de la pièce et d’y dissimuler un message ? Tel sera le propos de cet article qui s’intéressera non seulement aux messages de la pièce mais également aux choix réalisés au niveau du décor, des lumières et du jeu des …afficher plus de contenu…
Nous suivons l’histoire d’un homme perçu différemment par chacun. Père, mari, fils, héros, ennemi, traître… Le personnage doit endosser plusieurs rôles à la fois, même si parfois, il lui est difficile de se séparer de son caractère de guerrier. Par exemple, lors d’une des rencontres avec son fils, Coriolan tend les bras vers Martius et l’enfant le fuit. A-t-il honte de son père ? Ne l’aime-t-il pas ? Non, le jeune garçon manque d’un père présent et surtout d’un père aimant, doux, qui arrête de le traiter comme un soldat. Peut-on faire un parallèle une fois de plus avec le présent ? Un père qui ne montre aucune affection à son enfant car il le considère comme un homme ? De telles scènes engendrent encore plus de réflexions internes aux spectateurs. Quel est mon comportement à l’égard d’autrui ? Suis-je enfermé dans un rôle qui ne me convient pas totalement