audit social
- l’accord sur l’aménagement du temps de travail de 1999 a abouti à une organisation qui mériterait d’être revue ;
- aucune des trois entreprises ne dispose d’un outil fiable de contrôle de décompte des temps de travail ;
On relève seulement la présence d’un manager de proximité.
- la durée du travail annuelle par agent est insuffisamment suivie ;
- le régime des heures supplémentaires est exorbitant du droit commun.
3) Quels types d’audits auraient dû être menés pour prévenir ces problèmes ?
L'audit social a pour but de vérifier la conformité des pratiques de la gestion des ressources humaines aux politiques et règles en vigueur et d'apprécier la cohérence et l'efficacité des procédures et outils mis en place ainsi que le fonctionnement des hommes au travail.
L’audit social est un véritable outil de mesure de la réalité sociale de l'entreprise et de développement des potentialités, car il permet d'avoir une vision commune à tous les acteurs de l'entreprise et des différentes parties prenantes. EDF est une société anonyme à capitaux publics et les différentes parties prenantes sont ainsi nombreuses : dirigeants, salariés, organisations syndicales, l’Etat. Il s'agit de mesurer les écarts éventuels par rapport à une norme prédéfinie, c'est-à-dire ici les règles concernant le régime des heures supplémentaires et la durée de travail minimale ayant pour référentiel le code du travail.
On établirait ici un audit social préventif et non curatif. Car il s’agit d’identifier quel audit aurait dû être mené avant même que la Cours des comptes interagisse. Il permet de s'assurer du respect des textes et règles diverses pour anticiper et éviter des contrôles sociaux ou fiscaux, ou encore des conflits sociaux.
→ Dans cette optique, nous mettrons en place un audit social de conformité ciblé permettant, dans ce cas, de faire un diagnostic, de se "mettre aux normes" et de combler les lacunes de l'entreprise.