Il y a deux semaines la société de transport brink’s a annoncé avoir fait un aveu de faillite pour les sites belges. En effet la direction a déposer le bilan car la société belge affiche des pertes depuis plusieurs années et aurait une dette de 14 millions d’euros. Mais lundi passé, le tribunal du commerce de Bruxelles a refusé l’aveu de faillite introduit par brinks car il a estimé que la vente de la division transport de diamants d’Anvers à une filiale était entachée d’irrégularités. Cette décision est assimilé à une victoire morale pour les travailleur de brink’s
Réunies ce samedi matin à partir de 11h, les assemblées générales organisées sur tous les sites de Brink's ont voté le protocole d'accord proposé par les administrateurs provisoires et les syndicats. La majorité des travailleurs ont accepté ce protocole d'accord. Ils ont repris dès lors le travail ce lundi à 6h00.
Roger Alho a précisé que "Nous avons senti, à Strépy notamment, que la tension des trois semaines de grève était bel et bien encore présente. La reprise du travail est évidemment une bonne option pour l'heure dans l'esprit de conserver les actifs et nos clients. Nous laissons donc à présent les administrateurs provisoires travailler sur le dossier des éventuels repreneurs de la société. Si une réelle reprise s'envisageait, nous reviendrons autour de la table pour négocier et marquer notre volonté de conserver tous les travailleurs et tous leurs acquis",
L'un des deux administrateurs provisoires, Alain Zenner, avait indiqué mercredi qu'il y avait au moins deux candidats sérieux pour la reprise de Brink's Belgium. La société de gardiennage Cobelguard, détenue à 40% par la holding Ackermans & van Haaren (AvH) et l'entreprise française de transport de fonds Loomis. Cobelguard aurait déjà pris contact avec des délégués syndicaux afin de discuter du passif social de l'entreprise. Cobelguard dispose déjà d'une licence limitée pour le transport de fonds en Belgique. Il a aussi précisé qu’il