Cadre théorique de l'etude d'un golf
A. La société de loisirs
Bien que le golf souffre d’une image récurrente d’un sport « élitiste », on peut cependant apporter une nuance. En effet, elle s’est fortement atténuée tend à une ouverture vers de nouveaux publics, et notamment les jeunes et les femmes qui pratiquent comme nous le font remarquer AUBERT, PUISSET, TRICOT[1] (en 1999). Aujourd’hui, on compte prés de 110 OOO licenciées (dont prés de la moitié ont plus de 55 ans). En ce qui concerne les hommes, l’effectif est d’environ 263 000 licenciés. Et on peut remarquer, que les tranchesd’âge les plus représentés sont les 25-55 ans (avec plus de 127 500 licenciés) et les plus de 55 ans (plus de 94 000 licenciés), soit prés de 222 OOO licenciés âgés de plus de 25 ans.[2]
La sociologie met en relation ce processus de « démocratisation » du golf avec le développement de la société occidentale, c’est ce que BAILLON et CERON [3](1991) nous font remarquer. Pour FERREOL.G[4], la démocratisation renvoie à un « processus d’égalisation des chances d’accès à des biens ou à des postions au sein d’une société ».Ce qui signifierait pour le golf, une stricte « égalité » entre les différents pratiquants et une diversification des catégories socioprofessionnelles.
En effet, depuis la loi sur les 35 heures et la mise en place des RTT, les individus possèdent de plus en plus de temps libre, amenant à une multiplication des formes loisirs au sein des ménages. Cette notion de temps est d’autant plus centrale en golf que ce sport nécessite un grand investissement de son temps quand on sait que la moyenne pour parcourir l’ensemble des 18 trous est de quatre heures. Cette augmentation du temps libre s’est faite parallèlement accompagné d’une augmentation en termes de consommation des activités de loisirs et de bien-être.
Pour DUMAZEDIER[5], le loisir est « un ensemble d’occupation auxquelles l’individu peut s’adonner de plein gré, soit pour se divertir, soit pour développer son