Caisse nationale de sécurité socile: la crise et la réforme. une anayse économique
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LA CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE SOCIALE: LA CRISE ET LA REFORME DE LA SECURITE SOCIALE.
Une analyse économique dans une perspective camerounaise.
Rapport de recherche-observation effectuée à la CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE SOCIALE du 04 JANVIER AU 10 FEVRIER 2010
Par Jean Sylvain NGO’O
Auditeur IVème Promotion
DESS- Management Public ISMP
Février 2010
INTRODUCTION PRESENTATION DE LA CNPS ET DEROULEMENT DU STAGE
Dans les décennies qui ont suivi l’Indépendance, le Cameroun a appliqué des politiques de développement basées sur les plans quinquennaux. Ces différents plans quinquennaux[1] n’ont été respectés qu’à hauteur de 30% selon R. NYOM[2].
La mauvaise élaboration des projets a entraîné la mise sur pied de sociétés d’Etat fragiles qui se sont ébranlées dès les premières amorces de la crise économique des années 1980.
Dès lors, le gouvernement met en œuvre une politique d’ajustement interne qui montre très vite ses limites. Le Cameroun se tourne ainsi vers le fonds Monétaire International (FMI), et signe son premier Plan d’Ajustement Structurel (PAS) en septembre 1988. Pour essayer de résoudre le problème de la crise, la privatisation de certaines structures telles que Hevecam en décembre 1996 et Socapalm en juin 2000 est effectuée, mais la situation s’aggrave et le Cameroun se trouve au bord du dépôt de bilan en 1999 avec un endettement de plus de 9 milliards de dollars[3].
Aux fins d’aider les pays en développement, donc le Cameroun, à sortir de cette crise, les bailleurs de fonds multilatéraux[4] acceptent d’appuyer ces pays dans l’élaboration d’une stratégie permettant d’atténuer le lourd fardeau de la dette. Cette stratégie consiste à mettre dans un fonds précis, une partie des sommes à rembourser par les Etats débiteurs et qui serviront à des actions de