Cas air france klm
Leurs stratégie sont principalement reconnaissable par le choix d’aéroports modestes qui permet de réaliser des économies sur les taxes aériennes, d’avoir moins de retards et de bénéficier d’un plus grand pouvoir de négociation avec leurs lieux d’implantation. L’absence de service à bord permet également des économies en termes de personnel et de produits. Les flottes relativement récentes permettent des économies de maintenance, de formation, de frais de carburant alors que la vente de billets a été totalement automatisée afin de réduire les intermédiaires, et donc les coûts. Enfin, les choix de classe unique, de courtes distance desservies et d’équipes jeunes sont autant d’exemples de la stratégie déployée.
Dans un secteur volatile, fortement impacté par la conjoncture et très fragmenté, ces choix détonnent. Traditionnellement, les compagnies aériennes fonctionnent grâce à une offre produit (prestation de transport) et une offre de service (prestation de service associé au transport). Ainsi, pour se différencier, la course était jusqu’alors réservée aux compagnies capables de se distinguer avec des services globaux, des alliances, des tarifs variés en fonction de la prestation. Easyjet a été la première compagnie a venir révolutionner ce modèle, à partir de 1995. Directement inspiré du modèle de Southwest, Easyjet a basé sa stratégie sur une minimisation des coûts (personnel, charges, ressources, etc.). Par exemple en 2005, 97% des vols étaient réservés par internet, ce qui a permis de supprimer des coûts de commission d’agence de voyage et de frais de transaction. Le management s’est adapté à ces changements avec un recrutement ambitieux, des méthodes participatives, une politique d’intéressement et une culture d’entreprise très forte. Pour un billet, Easyjet fournit