Cas armor lux management
Tous les acteurs d’une entreprise n’ont pas nécessairement les mêmes objectifs ou les mêmes intérêts. L’entreprise peut donc être perçue comme un lieu de confrontation entre différents pouvoirs et contre pouvoirs.
1 REPARTITION DIRIGEANTS
1.1
DU
POUVOIR
ENTRE
ACTIONNAIRES
ET
L’entrepreneur capitaliste
Dans l’approche microéconomique, le détenteur du pouvoir est l’entrepreneur. Entreprise et entrepreneur sont confondus. L’entrepreneur est à la fois celui qui a l’idée de créer et celui qui apporte les capitaux dans son entreprise. Ainsi le pouvoir est non seulement lié à la propriété mais aussi au risque de perte. L’émergence du dirigeant Le développement des grandes sociétés par actions dirigées pas des managers non-propriétaires remet en cause cette conception du pouvoir. Ce pouvoir des dirigeants non propriétaires, appelé pouvoir managérial, est essentiellement justifié par la compétence technique. Le dirigeant tient son pouvoir des propriétaires, mais il est recruté sur la base de ses compétences pour faire fructifier les droits de propriétaires (théorie des droits de propriété).
2
L’INFLUENCE DES DIFFERENTES PARTIES PRENANTES
Les intérêts des différentes parties prenantes ne sont pas toujours conciliables. Les dirigeants doivent donc réaliser un arbitrage qui intègre de multiples facteurs (stratégie de l’entreprise, besoins de financement, revendications salariales…). Mais une équipe dirigeante ne peut ignorer durablement les intérêts spécifiques de l’une ou l’autre des parties prenantes. Il s’agit donc de parvenir à un équilibre subtil qui tient compte des intérêts de chacun dans le cadre du projet entrepreneurial. D’autres acteurs, externes ou internes à l’entreprise, exercent une influence plus ou moins forte sur les processus décisionnels. Processus décisionnels : ensemble des étapes nécessaires pour aboutir à un choix de décision.
2.1 Parties prenantes internes :
Les