Cas pratique préjudice
En l’espèce, le demandeur, une femme enceinte a eu recours un médecin, afin que celui-ci s’occupe du suivi de sa grossesse. Un contrat se forme donc entre les deux parties. Le demandeur était inquiet, car il y avait déjà eu, dans sa famille, des cas de malformations fœtales. Il en a fait part au défendeur et lui a signalé qu’il souhaitait subir une interruption thérapeutique de grossesse si tel était le cas. Le professionnel fit donc plusieurs échographies et rassura le demandeur, le fœtus ne présentait aucune malformation. Pourtant, lorsque l’enfant vit le jour le 1er mars 2002, il était gravement handicapé.
Le demandeur fut profondément affecté moralement par le handicap de son enfant, à tel point qu’elle en perdit son travail de cadre et donc les revenues qu’il lui apportait. Cette dépression prit fin au 7 septembre 2008, cependant étant responsable de la victime du handicap qui n’était absolument pas autonome elle ne pouvait se permettre de chercher un nouvel emploi, le demandeur connait donc des difficultés économiques du fait de la perte de son emploi, et des aménagements qui ont été nécessaire pour accueillir le mineur handicapé et pour répondre aux besoins de la famille.
Il souhaite donc recevoir des dommages et intérêts afin d’indemniser le préjudice subi faisant suite à la naissance de l’enfant handicapé afin d’améliorer sa situation économique.
Les parents de l’enfant né handicapé peuvent-ils suite à une erreur de diagnostic du médecin, ayant empêché la mère d’exercer son recours à un avortement thérapeutique obtenir réparation des préjudices subit du fait du handicap ? Pour obtenir une indemnisation afin de réparer le préjudice due au manquement à l’obligation de l’autre partie, le demandeur peut invoquer l’article 1147 du code civil.
Il existe également différents cas de jurisprudence qui pourrait venir en aide au demandeur. On peut citer par exemple deux jurisprudences de la Cour de Cassation, celle de l’arrêt Perruche du