Chapitre 27 gargantua
1. Parodie de l’exploit chevaleresque - Animalisation des personnages dit « méchants », vus comme des opposants p227 « il lui cassait les reins comme à un chien », « il les culbutait comme des porcs » = Rabelais image une scène assez crue afin d’interpeler son lecteur de façon à ce que ce dernier ait la même vision que lui de ces « méchants ». - Parodie générale de la chevalerie : principal argument basé sur la satire de la chanson de Geste et sur la chanson de Roland : moquerie des exploits. - Parodie de l’équipement du héros : hyperbole à la page 231 «treize mille six cent vingt-deux » = Rabelais se moque des exploits racontés dans les romans de chevalerie, il tente aussi de faire rire son lecteur grâce à une forme d’aberration.
P 225 : « son bâton de croix »,« son froc en écharpe » = L’auteur s’en prend à l’Eglise et critique la guerre tout en mettant l’aspect comique en évidence ; Rabelais comme maître de lettres qui amène son lecteur à ses convictions avec suptilité. * Champ lexical de la délinquance : P 221 « détroussèrent », « pillards », «meurtriers », « harcelant, pillant et maraudant » = A première vue, Rabelais tente ici de faire le lien entre le chevalier et le délinquant en le comparant cependant on note surtout l’aisance de l’écriture de Rabelais puisqu’en général, le roman de chevalerie commence par un délit ce qui permet d’introduire le caractère héroïque du personnage qui ramènera l’ordre dans la société.
* Hyperbole, amplification des blessures des ennemis au combat : P227 « il lui faisait voler la tête en morceaux en le frappant à la suture occipitopariétale », « aux uns il écrabouillait la cervelle, à d’autres, il brisait bras et jambes, à d’autres, il démettait les vertèbres du cou, à d’autres, il disloquait les reins, effondrait le nez, pochait les yeux, fendait les mâchoires, enfonçait les dents dans la gueule, défonçait les omoplates, meurtrissait les jambes, déboitait les fémurs débezillait les