Civil
En dehors de la nature du sol et de la profondeur de la conduite nous avions deux autres principales contraintes : le passage de routes et le passage de rivière. 1/ Routes : Les passages de route ne sont pas très difficiles à réaliser. Le terrassement est le même qu’en plein champs, les seules différences sont les dispositions de sécurité à prendre. Tout d’abord on ne fait pas une tranchée dans une route comme on en a envie. Il faut d’abord
10 demander l’autorisation aux autorités compétentes afin de bloquer la route. Cette autorisation reçue nous mettons en place une signalisation verticale (travailleurs, déviation, feux tricolores) pour avertir les usagers. Cela fait que la tranchée peut être terrassée. Ensuite il y a une profondeur minimale à atteindre entre le dessus de la conduite et le niveau de la route. Il faut en effet que la conduite soit suffisamment profonde pour ne pas subir les contraintes liées aux véhicules circulant sur la chaussée (vibrations, poussée). Pour protéger la conduite, lors du remblaiement nous utilisons des matériaux absorbant assez bien les chocs et déformations (sable, terre). Nous déposons ce remblai en une ou deux couches successives que nous tassons à l’aide d’un pied de mouton (document 11) ou d’une pilonneuse (document 12). Lorsque le remblai est correctement tassé et bien dur, il est recouvert d’un enrobé à froid. Cet enrobé est étalé à la main avec des pelles puis lui aussi tassé avec le pied de mouton. Il nous est arrivé par deux fois de ne pas avoir le droit de creuser une tranchée dans des routes à traverser car elles possédaient un trafic routier trop important. Le seul autre moyen de passer la conduite sous la route est alors d’utiliser la technique du forage horizontal. Nous avons fait appel à une équipe spécialisée dans les forages dirigés de la Sade (voir explications dans points