Commantaire littéraire, diderot supplément au voyage de bougainville, 1773
Ce texte, Supplément au voyage de Bougainville, est extrait du chapitre 2 du roman Voyage autour du monde écrit par Diderot et parut en 1773. A cette époque débutait la colonisation et certains savants, les philosophes des lumières la critiquaient. Ce texte parle d’un navigateur Français, Bougainville qui arrive sur la terre des tahitiens et dont il s’en croit maître. Mais ceci est contesté par le discours d’un vieux tahitiens. Nous proposons, pour commencer, de montrer en quoi le discours du vieux tahitiens est-il une rhétorique de l’accusation. Et en deuxième partie, nous étudierons pourquoi c’est un discours d’opposition qui constitue un plaidoyer pour la vie naturelle.
L’auteur, ici, fait parler le vieux tahitien afin de sensibiliser le lecteur et ainsi le vieux tahitien s’exprime de façon éloquente en accusant Bougainville. De plus le fait que le locuteur soit vieux montre une certaine autorité et de la sagesse. On note tout d’abord une assez violente parole qui prend à partie de l’interlocuteur. Ainsi qu’un discours affectivement marquée. L’utilisation en alternance de «tu » et de « nous » marque l’opposition entre les tahitiens ce qui a une valeur élargie et au contraire les européens ce qui a une valeur restreinte , il s’adresse directement à Bougainville et lui fait une critique. Aussi l’emploi récurent de l’impératif ,comme « écarte » l.1, « laisse »l.21-22, poursuis »l.27, « va »l.3,…, souligne la colère et la force de sa parole et donne au vieux tahitien une supériorité par rapport à Bougainville. Autre exemple, comme l’indique l’expression « chefs des brigands » dont l’apostrophe le vieux tahitiens. Dans ce texte un peut voir une certaine figure de style, par exemple, « Tu n’est ni un Dieux ni un Démon », « Ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de ta vertu chimérique » qui annonce les idées fixes et résolues du tahitiens. Ainsi on peut remarqué