En premier lieu, il convient de rappeler que le Salaire est une reconnaissance d’un travail accompli, en d’autres termes il rémunère le facteur travail.
En France, la législation définit un Salaire minimum appelé SMIC (Salaire Minimum Interprofessionel de Croissance) dont l’évolution est fixée par l’Etat. Au 1er janvier 2013, le montant brut horaire s’élève à 9.43€ soit 1430.22€ brut mensuel sur une base de 35h hebdomadaire. Ce salaire minimum s’impose à toutes les entreprises. Elles ne peuvent payer un salarié en deçà de ce montant.
Sur cette base, les branches professionnelles (par exemple la Métallurgie, les Banques, le Commerce, …) peuvent négocier pour leurs entreprises adhérentes un salaire minimum qui s’applique à tous les salariés du secteur d’activité concerné. Ces négociations collectives se déroulent entre les partenaires sociaux de cette branche d’activité soit les représentants des entreprises et les Organisations Syndicales. Elles peuvent aboutir à la définition d’un salaire minimum fonction du niveau de qualification qui peut varier selon le niveau de compétences et de responsabilités exercées.
Tous les ans, au sein même des entreprises, les partenaires sociaux négocient l’évolution des salaires prenant en compte le contexte économique, la situation de l’entreprise et le positionnement des salaires dans l’environnement proche.
Par ailleurs, les entreprises peuvent mettre en œuvre des politiques salariales permettant de recruter et fidéliser des salariés dont les compétences sont essentielles à l’entreprise. elles peuvent se concrétiser par des niveaux de rémunération élevés par rapport au marché, ce qu’on nomme salaire d’efficience.
L’étude de l’état de l’école 2010 montre clairement que le niveau de formation et l’expérience sont des facteurs déterminants pour l’évolution du salaire. Ainsi, plus la compétence est importante (niveau de connaissances + expérience), plus la rémunération est élevée.
En France en 2009, le salaire mensuel médian